Laissée pour morte: son agresseur n'était pas un inconnu

Par 10/12/2015 - 17:22 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:27

C'est une sordide affaire de violences aggravées, peut être de mœurs qui était présentée mardi au tribunal correctionnel pointois. Il y a deux ans aux Abymes, une femme qui rentrait du travail, avait été sauvagement rouée de coups de fusil, la crosse s'était d'ailleurs brisée sous l'impact. La victime qui avait pratiquement été laissée pour morte, a du subir d'importants soins. L'auteur une fois interpellé était rapidement passé aux aveux: la femme n'était autre que sa maitresse depuis des années selon ses dires. Chose que n'a jamais reconnu la femme mariée. Le prévenu à écopé de 3 ans de prison dont la moitié assortie du sursis.

    Laissée pour morte: son agresseur n'était pas un inconnu
Il existe des relations moralement condamnables mais pas interdites, qui peuvent malheureusement quelques fois conduire au drame. Illustration avec ce dossier, le 22 juin 2013, une femme rentre chez elle, résidence les Goyaviers à Dugazon, après une soirée d’entreprise. Lorsqu’elle tombe, selon ses dires, sur un parfait inconnu qui l’agresse dans la cage d’escalier. La victime est frappée, une dizaine de fois avec la crosse d’un fusil à pompe, au niveau de la tête. Elle saigne et perd connaissance. Des blessures qui justifieront de 45 puis 60 jours d’ITT et une neurochirurgie tout de même. Interrogée ensuite, la femme affirme aux enquêteurs ne pas connaitre l’homme, version qui au fur et à mesure de l’instruction changera plus ou moins.

Du "parfait inconnu" à "une relation approfondie"

Ce serait finalement une "connaissance, un ami, puis une relation plus approfondie". Il faut dire, que le suspect rapidement interpellé, a de son côté avoué entretenir une relation depuis 5 ans avec la victime, pourtant mariée et mère de famille. Cette dernière lui aurait ce soir là déclaré qu'elle n'avait jamais eu l'intention de quitter son mari pour lui. Alors simple prétendant amoureux ou véritable amant ? Qui dit vrai ? On ne le saura jamais, aucun des intéressés n’étaient présents à l'audience.

Selon des éléments, la femme aurait tout de même eu par le passé des crises de jalousie lorsque qu’elle a su que ce soit disant « ami », avait rencontré une autre fille, célibataire elle. Un geste regrettable mais découlant d’une "folie passagère" a tenté d’expliquer l'avocat de la défense. Le tribunal a condamné par défaut puisque depuis ces faits, malade, josé Elisabeth, 61 ans à 18 mois de prison ferme, une peine évidemment aménageable.