La Journée du droit célébrée à Basse-Terre autour des grandes figures antillaises de la magistrature
A l’occasion de la Journée du droit, ce jeudi (2 octobre), la cour d’assises de Basse-Terre mettra à l’honneur les grandes figures antillaises de la magistrature en Outre-mer.
La Journée du droit revient ce jeudi (2 octobre) partout dans l'Hexagone et en Outre-mer.
Tous les tribunaux de France ouvriront leurs portes et évoqueront des thèmes autour de conférences-débats riches d'enseignements.
Au palais de justice de Basse-Terre, la cour d'assises accueillera, demain soir (jeudi 2 octobre), 18 heures, une centaine de personnes pour évoquer les grands noms antillais de la magistrature en Outre-mer.
Une initiative du parquet général et de la cour d'appel de Basse-Terre.
Maximilien Liontel
Le procureur général, Erick Maurel, évoque l'un des tous premiers d'entre eux, Maximilien Liontel, qui a été, entre autres, procureur de la République et procureur général à Basse-Terre.
Maximilien Liontel présente la particularité d'être l'un des tous premiers procureurs noirs, fils d'esclave. Sa mère était née esclave, ses frères et sœurs étaient nés esclaves. Lui est né juste après l'abolition de l'esclavage. Il a fait sa carrière aux Antilles, mais aussi en Afrique, à l'époque colonie française, notamment à ce qui était à l'époque le Dahomey, où il a dénoncé les abus de l'administration coloniale. Il a servi aussi en Guyane, d'où il est originaire. Il est né à Cayenne. Il a dénoncé les abus du bagne de la Guyane. Il a servi également en Guadeloupe à plusieurs reprises, où il a atteint les plus hautes fonctions de la magistrature. A l'époque, ce fils d'esclave a montré comment la 3ème République était capable de promouvoir tous ses enfants.
A ECOUTER Le procureur général Erick Maurel évoquant d’autres grands noms antillais de la magistrature
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