Jean-Claude Nabab jugé aux assises pour meurtre au fusil

Par 19/03/2025 - 05:50

La cour d’assises de Basse-Terre ouvre un procès pour le meurtre de Rico Melo. Pendant trois jours, les jurés devront démêler les circonstances d’un homicide survenu en avril 2022 à Capesterre Belle-Eau.

    Jean-Claude Nabab jugé aux assises pour meurtre au fusil
Image d'Illustration

Un homme a perdu la vie à Capesterre Belle-Eau le 10 avril 2022, abattu de deux coups de feu dans la maison de son assaillant présumé, Jean-Claude Nabab, aujourd’hui âgé de 56 ans. Les faits se sont déroulés en pleine nuit, au domicile de l’accusé, dans un contexte de tensions récurrentes entre les deux hommes.

Le procès, qui s’est ouvert devant la cour d’assises de Basse-Terre, doit faire la lumière sur les circonstances précises du drame et les motivations de l’accusé, poursuivi pour meurtre.

La victime s’est rendu chez l’accusé

Selon les éléments de l’enquête, la victime, Rico Melo, se serait introduite à deux reprises chez Jean-Claude Nabab, apparemment pour l’agresser. Cette nuit-là, une altercation éclate. L’accusé aurait alors saisi un fusil qu’il détenait chez lui et ouvert le feu à deux reprises sur Rico Melo, provoquant sa mort.

La présence de deux autres individus accompagnant la victime ajoute à la complexité du dossier. Le jury devra évaluer dans quel cadre l'accusé a fait usage de son arme, et si les coups de feu relèvent d’un geste de défense ou d’une volonté de neutralisation définitive.

Jean-Claude Nabab ne disposait d’aucune autorisation légale pour posséder cette arme à feu. Les jurés devront déterminer si les deux tirs effectués constituent un seul et même acte ou deux gestes successifs distincts, impliquant une intention assumée d’atteindre la victime à plusieurs reprises.

De nombreuses questions en suspens

Ce procès sera déterminant pour établir la nature exacte de l’acte commis : meurtre volontaire ou violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Il permettra également de comprendre le poids des tensions accumulées entre les deux protagonistes et de mesurer la part de responsabilité de chacun dans l’engrenage fatal.

Le verdict est attendu vendredi (21 mars), à l’issue des trois jours de procès.


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