Il agresse sexuellement une vacancière saoule
Par Rinsy Xieng
17/02/2016 - 16:24
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:24
Guadeloupe
Le tribunal correctionnel de Pointe-à-pitre jugeait ce mardi une affaire d'agression sexuelle survenue il y a 3 ans à Saint-François. Un trentenaire avait profité de l'état d'ébriété d'une jeune vacancière afin de procéder à des attouchements intimes. Le prévenu n'a pas totalement nié ces derniers, mais pour lui, la victime était consentante ce soir là. Les juges ont tout de même retenu l'effet de surprise et l'absence de consentement avant de prononcer un peine de deux ans de prison ferme.
Nous sommes le 26 mai 2013, au petit matin, deux jeunes vacancières, sont
récupérées par un automobiliste, alerté par leur détresse. Il les conduit
immédiatement à la gendarmerie pour déposer plainte. Selon les dires de la
principale victime, après une soirée particulièrement arrosée, elle aurait
subi un viol. L’agresseur présumé de 37 ans, aurait agit durant son
sommeil, profitant ainsi de son état d’ébriété avancé. Selon les experts
médicaux, la femme montrait lors de sa prise en charge, des signes de
traumatisme. Pourtant, la soirée avait bien débuté : virée en voiture,
sortie en boite de nuit pour finir chez le prévenu.
Un flirt non consenti?
C’est ensuite que l’atteinte sexuelle aurait été commise. Un acte nié par l’auteur jusqu'à l'audience, pour lui, il s’agissait d’un simple flirt, il croyait qu’elle était consentante. "Il y a eu pénétration, donc bien viol" selon le ministère public, même si l’affaire a depuis été correctionnalisée avec accords des parties. Pour la défense, des analyses ont démontré que la victime était ce soir là sous l’emprise de cocaïne, donc comment la croire? Son client n’avait "aucune intention malhonnête, il s’agit plutôt d’un problème d’interprétation". Le tribunal a finalement condamné le prévenu à 2 ans de prison ferme, inscription sur le fichier des délinquants sexuels et plusieurs milliers d’euros de dommages et intérêt.
Rinsy Xieng
Un flirt non consenti?
C’est ensuite que l’atteinte sexuelle aurait été commise. Un acte nié par l’auteur jusqu'à l'audience, pour lui, il s’agissait d’un simple flirt, il croyait qu’elle était consentante. "Il y a eu pénétration, donc bien viol" selon le ministère public, même si l’affaire a depuis été correctionnalisée avec accords des parties. Pour la défense, des analyses ont démontré que la victime était ce soir là sous l’emprise de cocaïne, donc comment la croire? Son client n’avait "aucune intention malhonnête, il s’agit plutôt d’un problème d’interprétation". Le tribunal a finalement condamné le prévenu à 2 ans de prison ferme, inscription sur le fichier des délinquants sexuels et plusieurs milliers d’euros de dommages et intérêt.
Rinsy Xieng
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