Elle use de faux papiers pour obtenir sa libération conditionnelle
Ce lundi, une femme de 46 ans comparaissait devant le tribunal correctionnel de Pointe-à-Pitre. Elle était jugée pour avoir essayé d’escroquer la justice.Elle a été condamnée à un an d’emprisonnement supplémentaire
Ce lundi, une femme de 46 ans comparaissait devant le tribunal correctionnel de Pointe-à-Pitre. Elle était jugée pour avoir essayé d’escroquer la justice.
Alors qu’elle purgeait une peine avec port d’un bracelet électronique, elle envisageait de recouvrer une liberté conditionnelle.
Cependant, pour justifier sa demande, elle avait fourni au Juge d’Application des Peine, de faux documents. Une fausse-attestation d’avocat, une fausse attestation médicale de suivi psychologique, et même, une fausse promesse d’embauche.
La prévenue avait déjà usé d’un tel stratagème auparavant sans toutefois se faire démasquer. Elle pensait donc pouvoir réitérer son méfait impunément.
Malheureusement pour elle, ces documents, truffés de fautes d’orthographe , ont attiré l’attention des magistrats.
Dans ses réquisitions, le ministère public a souligné que l’on ne pouvait pas indûment, et de façon récurrente, « gruger » la justice », avant de demander contre elle une peine d’un an d’emprisonnement ferme, assorti d’un mandat de dépôt.
Son avocat a tenté en vain de faire entendre que sa situation de mère seule avec 6 enfants à charge l’avait conduite à de telles extrémités.
Après en avoir délibéré, les trois juges ont suivi en tout point les réquisitions, s'appuyant sur la répétition des faits, et l’absence de prise de conscience de la prévenue.
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