Deux jeunes jugés après de faux rendez-vous de vente de téléphones

Par 19/12/2024 - 06:33

Deux jeunes majeurs étaient escortés à la barre correctionnelle ce mercredi (18 décembre) pour des guets-apens commis le mois dernier du côté de la pointe à Bacchus à Petit-Bourg. Après avoir donné rendez-vous à des particuliers sur les réseaux sociaux, pour la vente ou l'achat d'iPhone 16, les prévenus dépouillaient leurs victimes. L'une a même été blessée par balle, conduite aux urgences. L'enquête de gendarmerie a été très rapide. puisque les mis en cause, décrits à l'audience comme des "pieds nickelés", avaient laissé beaucoup d'indices sur place.

    Deux jeunes jugés après de faux rendez-vous de vente de téléphones

Yourick Hectus et Noah Dracon, à peine 18 ans, ne sont pas les bandits les plus malins il faut l’avouer. Un mode opératoire mal ficelé digne de débutants. 

Les 8 et 9 novembre derniers, ils avaient donné rendez-vous à de potentiels acheteurs d’iPhones dernière génération, sur le parking de la salle Laura Flessel à Petit-Bourg. 

Au départ tout semblait normal, un échange entre particuliers organisé sur Market Place sur les réseaux sociaux. 

Une des victimes blessée par balle

Mais les victimes au final, se faisaient délester de leur argent sans avoir le téléphone proposé. L’un des acheteurs a même reçu une balle dans la jambe en voulant résister. Un tir accidentel selon l’agresseur. 

Pourquoi se rendre en négociations avec une arme s’est interrogé le tribunal ? D’autres cas remontant à octobre ont aussi été retenus.

Il laisse son portable sur place

L’enquête a été facilitée par le fait que sur le dernier coup, le téléphone d’un des suspects a été laissé sur place. Sans aucun code, les gendarmes n’ont eu qu’à l’exploiter et y ont retrouvé noms, adresses, photos. 

Des investigations qui ont duré 5 minutes a déclaré l’avocat, preuve que ses clients sont immatures et irresponsables. Une caractéristique d’autant plus dangereuse car n’importe qui peut être visé.

Aucun regret ni excuses 

Le Parquet a parlé d’un décalage flagrant entre les explications des prévenus, sans regret et limites, et la souffrance des victimes. 5 parties civiles étaient présentes à l’audience pour demander des réparations qui elles seront en partie débattues ultérieurement. Les juges ont prononcé 18 mois et 3 ans de prison ferme avec maintien en détention.

L'occasion de rappeler qu'en cas d'échanges entre particuliers, les autorités recommandent souvent de fixer le rendez-vous dans un lieu public, de préférence de jour ou même devant le commissariat ou une brigade afin de s'assurer d'une certaine sécurité. 

 

 


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