Des biens saisis par la justice vendus aux enchères
197 lots d'objets saisis par la justice ont été mis aux enchères. Il s'agit pour l'autorité judiciaire de frapper les criminels au niveau financier mais également de faire les services bénéficier de ces ressources.
Ce vendredi 13 décembre à l’hôtel Arawak a été le théâtre d’une vente aux enchères spéciale, organisée par l’Agence de Gestion et de Recouvrement des Avoirs Saisis et Confisqués (AGRASC). Cet événement avait pour objectif de mettre en lumière l’action des tribunaux judiciaires pour dynamiser les scellés et offrir au public une vision complète des biens que la justice peut saisir, confisquer et revendre.
Pas moins de 197 lots seront mis en vente , des lots d’alcool, des bijoux, montres, des voitures. Vanessa Perree, directrice générale de l’AGRASC, explique le principe de cette démarche.
Une vente aux enchères spéciale avec des biens saisis et confisqués qui ont été trouvés dans les scellés du tribunal de Pointe à Pitre et aussi celui de Basse-Terre. Ces biens qui sont saisis et confisqués dans le cadre de procédures pénales vont être vendus pour ensuite permettre d'aller au budget général de l'État ou alors d'alimenter un fonds d'aide à la MILDECA, qui est la Mission interministérielle de Lutte Contre les Addictions et la Drogue. Nous avons 197 lots qui vont être mis en vente et donc ils vont être tapés au fur et à mesure de la journée. Les ventes aux enchères sont effectivement publiques. C'est une vente aux enchères normale, comme si vous allez dans une salle des ventes. Elle est non seulement ouverte physiquement, mais elle sera également en ligne. Donc, chacun peut acheter lors de cette vente aux enchères
1,4 milliard de saisies
Les fonds récoltés lors de cette vente aux enchères seront reversés au budget de l’État ou à des associations de soutien aux victimes de la traite humaine et du proxénétisme. Vanessa Perree, directrice générale de l’AGRASC
L'année dernière, l'Agrasc a eu en gestion pour 1,4 milliard de saisies qui ont été faites par les enquêteurs et les magistrats sur tout le territoire national, pas seulement en Guadeloupe. Et 175 millions ont été confisqués et sont allés soit dans les caisses de l'État, soit à la Mission interministérielle de lutte contre les addictions et les drogues, soit à des associations de soutien à des personnes qui sont sont victimes de la traite aux êtres humains ou du proxénétisme
Au total, ce sont près de 300 000 euros qui ont été récoltés lors de cette vente.
Lynda Cayarcy a assisté à cette vente aux enchères un peu particulière
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