Deux hommes jugés pour des viols présumés sur une fugueuse de 16 ans

Par 31/01/2022 - 18:45 • Mis à jour le 01/02/2022 - 09:52

Le procès qui a ouvert ce lundi après-midi à Basse-Terre la deuxième session de l'année de la Cour d'assises porte sur une affaire de viols sur mineure de plus de 15 ans. Les faits présumés se seraient produits du 3 au 8 décembre 2018 aux Abymes pour l'un des deux accusés poursuivis et du 9 au 23 décembre 2018 à Morne-à-l'Eau pour le second. Deux hommes âgés à l'époque des faits de 48 ans pour le 1er et de 40 pour l'autre.

    Deux hommes jugés pour des viols présumés sur une fugueuse de 16 ans

Il est reproché aux deux quadragénaires d'avoir eu des relations sexuelles imposées avec une adolescente de 16 ans au moment des faits présumés. 
En décembre 2018, la victime, qui manifestement rencontre des difficultés relationnelles et comportementales chez ses parents, décide de fuguer. 

Une fugue facilitée par des conversations sur les réseaux sociaux avec un homme qui se propose de l'héberger.
Celui-ci, bien que vivant alternativement en couple et père d'un enfant, va pourtant avoir des relations avec la jeune fugueuse. Relations, non consenties selon les déclarations de la victime présumée, qui vont durer le temps de l'hébergement, à savoir entre le 3 et le 8 décembre 2018, aux Abymes. 


La fugue de l'adolescente ayant été rendue publique, l'homme décide de s'éloigner de la jeune fille, qui va trouver refuge chez un autre homme. Du 9 au 23 décembre 2018. Et, de nouveau, l'histoire se répète. Avec des versions qui vont varier entre accusés et victime. 

L'audience devrait permettre de faire toute la lumière sur ces récits opposés, entre viols d'un côté et relations sexuelles consenties de l'autre. Et au milieu desquels se trouve cette fugue d'un mois. Le procès, à huis clos, réunit magistrats, jurés populaires, experts et famille. 
Les poursuites contre les deux accusés portent sur des viols commis par une personne mise en contact avec la victime par réseau de communication électronique, détention de l'image d'une mineure présentant un caractère pornographique et viols sur mineure de plus de 15 ans.

Le verdict est attendu demain. 


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