Crack et violences conjugales : un sans abri de 44 ans condamné à de la prison ferme
Relation toxique, addiction au crack et violences conjugales… C’est le cocktail explosif d’une affaire présentée hier (lundi 22 septembre 2025) en procédure de comparution immédiate au tribunal de Pointe à Pitre.
Un cercle vicieux qui ne cesse de se répéter. 14 mai 2025, 13 septembre, et le 21 septembre, à chacune de ces dates, ce sont les riverains de la résidence les Lauriers aux Abymes qui ont donné l’alerte à la police pour des cris et des pleurs d’une femme provenant d’un appartement squatté.
La victime présentait à chaque reprise de nombreuses blessures, comme des lacérations au bras, frappé à coups de barre métallique. Los de la dernière agression, les deux individus, qui se fréquentent depuis des années sur fond de consommation de crack, avaient été retrouvés à moitié nus sur la voie publique.
Dans ce dossier, la victime n’a pas souhaiter porter plainte.
Vols et menaces au CHU
Aaron Rossi était aussi jugé pour des faits survenus lors d’un séjour au CHU de Pointe-à-Pitre durant lequel il a dégradé 11 casiers dans le vestiaire des aides-soignants pour y dérober leur contenu.
Surpris en flagrant délit par un docteur, il l’avait menacé de mort.
Pour l’ensemble de son œuvre, il a écopé ce lundi de 15 mois de prison avec maintien en détention. Il sera de nouveau convoqué devant le tribunal correctionnel le mois prochain pour d’autres faits de violences sur conjoint.
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