Conflit entre frères : un homme condamné à 2 ans de prison

Par 05/12/2024 - 08:11 • Mis à jour le 05/12/2024 - 09:37

Un prévenu de 39 ans était escorté à la barre correctionnelle pour avoir ces dernières semaines, violemment pris à partie son propre frère ainé à Beausoleil aux Abymes. Les deux protagonistes qui ont été élevés séparément et vivent aujourd'hui sur le même terrain familial ne s'entendent pas au grand regret de la mère âgée.

    Conflit entre frères : un homme condamné à 2 ans de prison
Photo d'illustration

Insultes quotidiennes, mais aussi menaces de mort, vols et dégradations... Jonathan n’est pas inconnu des services de justice, en juin dernier, il a déjà été condamné à une peine d’avertissement. Sauf qu’il a récidivé le mois dernier à l’encontre de Jimmy, son frère plus âgé. Il faut dire que les deux ne se supportent pas. Lui a été élevé par sa mère, l’autre par la grand-mère depuis décédée.

Une situation invivable

Un éloignement géographique et des points de vue différents qui font qu’aujourd’hui, le domicile familial de Beausoleil est devenu invivable. Le 16 novembre, l’intéressé a pris sans autorisation la voiture de son ainé, qui a de suite déposé plainte au commissariat. Des insultes et des menaces régulières d’une extrême vulgarité, à l’encontre de la victime, mais aussi de sa femme. Lui a toujours vécu là, d’où la mésentente, des scènes violentes, avec une mère septuagénaire qui ne peut qu’assister impuissante, sans pouvoir prendre parti.

Une obligation de soins

Le prévenu de 39 ans, faisant preuve d’une certaine honnêteté à la barre, a reconnu les faits et tente de s'insérer, mais il a aussi expliqué que c’est ainsi depuis enfants, ils se chamaillent, mais à ce point, c’est grave, a souligné le tribunal. « Jamais je ne passerais à l’acte, c’est quand même mon frère », a avoué l’individu dans son box. Il minimise constamment et présente une dangerosité, a rétorqué le Parquet.

Le mis en cause est arrivé blessé au cou, car il s’est avant l'audience mutilé. Les juges ont prononcé 24 mois, dont 12 avec sursis probatoire, le reste aménageable, et obligation de soins psychiatriques ainsi qu'une interdiction de contact.


√ Rejoignez notre Chaîne Whatsapp, RCI INFOS GUADELOUPE, pour ne rien rater de l’actualité : cliquez ici.

Tags