Conducteur violent: 1 an ferme
Par Rinsy Xieng
30/12/2014 - 17:48
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:41
Guadeloupe
{{{Aimrik Brancour, capesterrien de tout juste 18 ans et étudiant en BTS mécanique, devait répondre ce mardi après-midi de différentes infractions comme la conduite sans permis, le refus d’obtempérer avec mise en danger et surtout des violences à l’encontre de deux motards de la police nationale.
{{{Aimrik Brancour, capesterrien de tout juste 18 ans et étudiant en BTS mécanique, devait répondre ce mardi après-midi de différentes infractions comme la conduite sans permis, le refus d’obtempérer avec mise en danger et surtout des violences à l’encontre de deux motards de la police nationale. Il a écopé d'un an de prison ferme et maintien en détention. }}}
Tout commence dans le centre ville de Pointe-à-pitre, les agents remarquent un véhicule 206, qui cale sans arrêt. Ils constatent que le conducteur n’est pas porteur de sa ceinture de sécurité et décident de le contrôler mais l’individu prend immédiatement la fuite et s’engage sur la nationale vers le Gosier, zigzaguant à toute allure entre les usagers, manquant à de multiples reprises de faire chuter les fonctionnaires à moto. Arrivé sur le pont de Poucet, la voiture cale à nouveau. S’en suit une violente altercation, filmée et largement diffusée sur le web par la suite, les policiers reçoivent des coups de poing au visage justifiant aujourd’hui d’ITT réévaluées à 10 et 30 jours (contre 5 et 15 jours initialement). Une expertise a d’ailleurs été ordonnée avec un renvoi sur intérêt civil.
{{{Fils de policier }}}
Lors de l’audience, le jeune majeur, pourtant fils d’un ancien policier séparé de sa mère, n’a pas réellement reconnu son geste, il a tenté d’atténuer les faits, précisant par exemple qu’il ne savait pas qu’il devait s’arrêter. Il a parcouru 6 kilomètre tout de même. Une attitude qui a exaspéré le président qui a indiqué qu’il s’en tiendrait au dossier vu la légèreté des explications. L’expert psychiatre a noté une tendance à la psychose du sujet, se sentant constamment "épié par des caméras". Un fait que le ministère public n’a pas retenu, parlant plutôt d’un parfait comédien qui refuse de prendre ses responsabilités et sans doute accro au cannabis. Il a requis 2 ans fermes. Le tribunal a condamné le jeune homme à 1 an ferme, plus 1 an avec sursis et mise à l’épreuve avec mandat de dépôt à l’issue des débats.
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