Agressions sexuelles sur mineures : un beau-père poursuivi

Par 07/09/2023 - 08:00

Un beau-père de 50 ans était convoqué en procédure de comparution immédiate ce mercredi (6 septembre) suite à des accusations d’agressions sexuelles présumées sur sa belle-fille et sa copine. Les deux adolescentes indiquent avoir subi des attouchements très intimes, aux Abymes depuis deux ans. Mais le prévenu nie en bloc, il a demandé un délai d’autant qu’il n’avait pas encore d’avocat à l'audience. Vu la complexité du dossier et les peines encourues, l’affaire a été renvoyée au 29 novembre prochain.

    Agressions sexuelles sur mineures : un beau-père poursuivi

Que s’est-il réellement passé au sein de cette famille recomposée entre fin 2021 et avril 2023 ? Il faudra attendre en effet le 29 novembre prochain pour avoir les tenants et aboutissants. L’homme âgé de 50 ans est accusé d’avoir procédé à des caresses très intimes, parfois orales à l’encontre de deux jeunes adolescentes, sa belle-fille ainsi que son amie mineure. 

Une affaire complexe 

En couple avec la mère, il s’agit d’une agressions sexuelles si les faits sont avérés, sur des victimes âgées de 16 et 17 ans. Sauf que le prévenu, qui comparaissait libre, a toujours nié. Selon nos informations, l’affaire serait bien plus complexe qu’elle n’y parait. En effet, des conflits d’ordre "privé" existeraient entre les différents protagonistes. Difficile pour l’instant de savoir.

Les plaignantes présentes

Le mis en cause a demandé un nouveau renvoi de l’affaire, car avec les grandes vacances de son avocat et la récente opération médicale de son premier fils, il n’a pas eu le temps de faire les démarches nécessaires. Notez qu’une demande d’huis-clos a été demandée par la partie civile, sans doute pour permettre aux jeunes plaignantes, de s’exprimer librement. 

Renvoi demandé

Après avoir délibéré, les juges ont estimé que les règles notamment les droits de la défense devaient à tout prix être respectés en l’espèce, les sanctions pouvant être lourdes. En attendant, l’intéressé reste sous contrôle judiciaire, avec interdiction d’approcher les deux présumées victimes.