12 années de réclusion pour le beau-père violeur aux assises

Par 15/12/2017 - 04:33 • Mis à jour le 18/06/2019 - 14:10

12 années de réclusion criminelle. C'est le verdict, jeudi soir, de la cour d'assises de Basse-Terre, au terme de 2 heures de délibéré, à l'encontre de Jean-Eddy OSSEUX.

    12 années de réclusion pour le beau-père violeur aux assises

L'abymien de 32 ans a été reconnu coupable de viols et de corruption de mineure de 15 ans sur sa belle fille âgée de 9 ans au moment des faits. Coupable également d'usage de stupéfiants.

L'avocat général avait requis une peine de 14 à 16 ans alors que la défense avait sollicité que le suivi de socio-judiciaire de 5 ans soit inclus dans le prononcé du délibéré. C'est donc un verdict partagé dont Jean-Eddy OSSEUX a hérité.

Du côté des parties civiles comme du côté de la défense, on se voulait à la fois satisfait et mesuré. Un soulagement pour un verdict estimé "cohérent et apaisant" comme l'a souligné Maître Annick MARTIAL, l'avocate de la petite victime et de sa mère.

Apaisant, aussi, du côté de la défense. C'est le terme qui revient pour traduire un sentiment là encore équitable de la part de Maître Frédéric JEAN-MARIE.

Un verdict apaisant

Apaisant, c'est le terme qui revenait hier soir, des deux côtés de la barre, parties civiles et défense, pour traduire le verdict de 12 années de réclusion criminelle prononcé par la cour d'assises à l'encontre de Jean-Eddy OSSEUX. Plus que le quantum de la peine, ce qui importait durant ces 2 jours d'audience, c'est la faculté de s'expliquer qui était réclamé à l'accusé pour tenter de comprendre le comportement odieux qu'il avait eu vis à vis de sa belle fille seulement âgée de 9 ans. Jean-Eddy OSSEUX n'a nié ni sa responsabilité, ni sa culpabilité dans cette affaire sordide. Avant même le prononcé du verdict il avait déjà affirmé qu'il ne ferait pas appel quelque soit la hauteur de la peine accordée.

Hier soir, lorsque la présidente a annoncé les 12 ans, il a tout de même soufflé discrètement, tout comme son avocat et celui des parties civiles. L'homme venait d'échapper à une peine qui aurait pu aller jusqu'à 30 années de réclusion et la petite fille comme sa mère étaient reconnues comme victimes.

Gérer

Aujourd'hui, il s'agit, d'un côté comme de l'autre, de gérer. Du côté de la mère, la gestion d'élever seule en métropole 3 enfants de 11, 6 et 4 ans. Du côté de la victime, le désir de ne plus évoquer un passé douloureux. Enfin du côté du condamné, la reconstruction d'un individu qui devra démontrer qu'il a retenu la leçon et d'accepter de se faire soigner.