[DOSSIER SARGASSES] Le ramassage, un travail titanesque dans des conditions difficiles

Par 11/09/2025 - 15:14 • Mis à jour le 11/09/2025 - 15:26

Alors que la Guadeloupe fait face à des échouages massifs et réguliers de sargasses, sur le terrain les équipes travaillent dur et dans des conditions difficiles pour les ramasser et remettre les plages en état.

    [DOSSIER SARGASSES] Le ramassage, un travail titanesque dans des conditions difficiles
@Bernard Solé

C’est un spectacle désormais presque banal en Guadeloupe.

Les sargasses, ces algues brunes venues de l’Atlantique, continuent de s’amasser sur les littoraux, notamment ceux de la Riviera du Levant, particulièrement au Gosier et à Sainte-Anne.

Avec les moyens du bord, des pelleteuses et des camions notamment, des ouvriers travaillent d’arrache-pied, pour tenter d’améliorer le quotidien des riverains et nettoyer les plages envahies par ces algues brunes qui dégagent une odeur nauséabonde.

« Une odeur insupportable »

Un travail difficile, comme l’explique Willly, conducteur de camion, à pied d’œuvre sur la plage des Galbas, à Sainte-Anne.

Là, on est en train de ramasser les sargasses. Ça fait déjà un petit moment qu’on le fait. Et franchement, l’odeur est insupportable. Mais on fait avec. Quand on met le masque, l’odeur reste concentrée à l’intérieur. Des fois, il vaut mieux travailler sans masque, c’est plus supportable avec le vent.

Après le ramassage, Willy explique que les sargasses sont stockées un peu plus loin, 8 à 9 mois.

Ça redevient du sable et on refait la plage.

Et ça, c’est justement le travail d’André, conducteur de tractopelle. Il explique comment il opère pour remettre les plages en état.

Tout ce qui est sorti de l’eau, on fait sécher une journée. Après, on décharge ici. Moi, je remonte tous les tas. Je fais sécher. Et au bout du compte, ça redevient du sable. Ensuite, on transfère juste à côté. On fait des tas et la pelle remet la plage toute propre. Et ça redevient du sable blanc, jaune.

Un éternel recommencement

Mais pour André, comme pour Willy ce travail est un éternel recommencement. Les sargasses reviennent, encore et encore…

On essaye de finir avec le plus rapidement possible. Mais on ne sait pas vraiment s’il y en a qui reviennent ou si c’est fini. Normalement au mois de juillet, c’était censé être fini… Après, c’est comme ça.


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