Masque à l’école : la Rectrice réaffirme son soutien au personnel des écoles et du Rectorat
Dans un communiqué paru ce mercredi, Christine Gangloff-Ziegler salue les efforts réalisés par l'ensemble de la communauté éducative depuis le début de la pandémie. Interpellée par quatre parlementaires sur la question du port du masque obligatoire à l'école pour les enfants de plus de 6 ans en vigueur depuis le 22 février 2021, la rectrice se dit prête à une rencontre dans la continuité des échanges entamés le 25 février dernier.
Ce mercredi, lors du point de situation sur l’épidémie de covid-19 en Guadeloupe, la Rectrice a communiqué le nombre de cas positifs identifiés au sein de l’académie cette semaine. 25 nouveaux cas ont été détectés en Guadeloupe.Selon Christine Gangloff Ziegler, ils seraient en baisse dans les iles du Nord avec 2 cas à Saint-Barthélémy. Aucun cas n’a été découvert à Saint-Martin sur cette période. La rectrice a mentionné le nombre de fermetures d’écoles qui diminue et salue l’action des maires pour la réouverture des établissements scolaires malgré le contexte social tendu.
Dans un communiqué paru ce mercredi, Christine Gangloff-Ziegler salue également les efforts réalisés depuis l’entrée en vigueur de l’obligation du port du masque pour les enfants à partir de 6 ans le 22 février dernier.
La Rectrice dit apporter tout son soutien à l’ensemble de la communauté éducative qui a fait, selon elle, preuve depuis le début de cette pandémie, "d’un dévouement exemplaire, d’une profonde bienveillance et d’une grande résilience au service de tous les élèves qui leurs sont confiés, particulièrement les plus fragiles d'entre eux". Des personnels des écoles, qui, indique la Rectrice, "accompagnent les familles en étant à l’écoute et en favorisant le dialogue dans le but de maintenir un climat serein et épanouissant pour chaque élève".
Cette communication intervient au lendemain du courrier signé par quatre parlementaires qui ce mardi, ont interpellé la Rectrice au sujet du port du masque obligatoire à l’école pour les enfants à partir de 6 ans et demandé une rencontre. Le sénateur Victorin Lurel et les députés Olivier Serva, Max Mathiasin et Hélène Vainqueur Christophe relatent dans cette missive les inquiétudes de parents quant à « la stigmatisation, parfois même la maltraitance dans laquelle se trouvent certains enfants » quand leur famille aurait fait le choix de les envoyer à l’école sans masque et dont certains leur "ont fait part de pressions qu’ils auraient subies de la part de certains agents du rectorat, cherchant à décrédibiliser les certificats médicaux qui sont présentés".
Depuis la rentrée des vacances du Carnaval, un collectif de parents d’élèves "Lyannaj pou Ti moun Gwadloup" soutenu par le collectif "Moun Gwadloup ", a orchestré de nombreuses actions pour dénoncer cette nouvelle mesure obligatoire dans les écoles. Les parents mécontents ont ainsi organisé des opérations escargots ou mis en place des barrages sur les routes ces dernières semaines. Ils exigent le retrait de cette obligation de port du masque.
Mais il ne s’agit que d’une minorité pour la rectrice qui rappelle dans son communiqué qu’à l’heure actuelle, "98% des enfants portent le masque contribuant ainsi à contenir les indicateurs qui sont stables mais encore fragiles". Christine Gangloff Ziegler insiste sur le fait que les autorités sanitaires ne mentionnent aucunes contre-indications documentées, au port de masque quel que soit son type (masque à usage médical, masque grand public en tissu réutilisable.
Elle maintient que le rectorat tient compte des situations exceptionnelles notamment pour les enfants de plus de 6 ans en situation de handicap au sens du code de l’action sociale et des familles (article L114), avec un autisme sévère ou tout autre trouble analogue, sont cependant couverts par la dérogation générale au port du masque, fixée à l’article 2 du décret du 29 octobre 2020.
Toutefois, la Rectrice avertit qu’en dehors de ces situations exceptionnelles, aucun certificat contre indiquant le port du masque ne doit être délivré comme l’a rappelé l’Agence Régionale de Santé. Cette exigence vise à protéger les autres enfants et les personnels précise Christine Gangloff Ziegler qui souligne que le médecin scolaire, avisé, pourra légitimement en cas de doute, prendre contact avec le médecin ayant délivré le certificat.
Dans ce communiqué, Christine Gangloff Ziegler sans donner de date, indique être prête à rencontrer l’ensemble des parlementaires prochainement dans la continuité des échanges déjà engagés le 25 février dernier.
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