Coût de la rentrée : comment les parents s’organisent ?
La rentrée scolaire c'est la semaine prochaine. Les achats de fournitures, la papeterie, les livres et l'habillement représentent un budget conséquent pour les familles qui varie du simple au double selon l'âge de l'enfant. À quelques jours de cette rentrée, nous avons demandé à des parents comment ils se sont organisés ?
Pour faire face au budget de rentrée, il y a deux catégories de parents. Ceux qui épargnent et ceux qui achètent au fil de l'eau. Mais une fois en caisse, la facture reste conséquente. Selon la Confédération syndicale des familles, le coût moyen d'une liste complète pour un enfant cette année en école élémentaire est de 233 € et presque le double pour un lycéen dans les établissements publics. Dans le privé, le budget est bien plus élevé.
Il n'y a pas de budget, Madame. L'école demande on achète. Et c'est après qu'on fait les comptes si on arrive.
C'est depuis le début de l'année qu'on s'organise petit à petit, on fait des petits sous à côté, comme ça, à la fin de l'année, pour acheter les courses, les fournitures, c'est un peu plus simple.
Anticiper pour réduire les coûts
Les parents interrogés ont d'abord commencé par l'achat des livres et cette année, même en s'y prenant tôt, il a été difficile de cocher rapidement sur la liste, car de nombreuses références n'étaient pas en stock. À une semaine de la rentrée, cette partie est globalement réglée. Pour la papeterie, il reste encore de nombreux achats à faire et pour éviter de perdre trop de temps, les parents se répartissent la tâche.
Rien que pour ma fille en quatrième, on est peut-être à 100 €.
Le troisième poste, l'habillement est un poste budgétaire délicat. Comment éviter une explosion des coûts quand la location de rentrée scolaire ne fait pas partie de l'équation ?
J'ai des adolescents, un qui est presque majeur. On serait aux alentours de 500, 600 €. Certaines boutiques acceptent les tops trois, donc ça, c'est très avantageux puisque je fais partie de la catégorie qui n'a pas d'aide de la CAF, donc on est obligé de s'organiser.
Et certains réussissent à maîtriser les coûts en adoptant une stratégie bien éprouvée.
Par exemple, les chaussures, ça a été acheté ici pendant la période de soldes au début du mois de juillet. Tous les ans, je fais pareil. Je n'ai que le short à acheter vu que les T-shirts, c'est l'école. Donc les T-shirts, je prends dès avril pour éviter la queue au mois de juillet. Je prends différentes tailles pour que ça me tienne toute l'année.
Avec une inflation toujours aussi vigoureuse, pour cette rentrée scolaire, la Confédération syndicale familiale a estimé que le coût de la scolarité avait augmenté de 11,3 %.
