Gloriyé Gwoka 2025 : une semaine pour célébrer le gwoka en Guadeloupe

Le coup d’envoi de la 2eme édition du Gloriyé Gwoka a été donné, ce dimanche soir (23 novembre), avec toute une série de manifestations organisées par le Département jusqu’au 30 novembre prochain.

Prestation artistique et conférences débats vont échelonner la semaine pour célébrer l’inscription du gwoka au patrimoine culturel immatériel de l’humanité à l’UNESCO depuis maintenant plus de 10 ans.

Accompagnement

Michel Mado, président de la commission culture et patrimoine au Département, explique comment la collectivité accompagne au quotidien les acteurs culturels qui font vivre le gwoka.

Tous les jours, le Département s'investit avec les acteurs du gwoka (associations, mouvements culturels, résidence d’artistes…). Toute cette démarche est faite. Maintenant, à plus long terme, il y a aussi cette maison du gwoka que l'on souhaite établir en Guadeloupe et donner la pleine légitimité au gwoka, qui est peut-être l'une des premières musiques guadeloupéennes à s'être affranchie. Je pense à Guy Konkèt, je pense à Gérard Lockel et à bien d'autres aussi.

Les temps forts

La transmission est au cœur de cette deuxième édition du « Gloriyé Gwoka ». Plusieurs tempos forts sont programmés toute au long de la semaine :

• Jeudi 27 novembre, à 9 heures, au centre culturel Sonis, aux Abymes, masterclass avec le tanbouyé Armand Archeron 
• Vendredi 28 novembre, à 19 heures, au parc Paul-Lacavé, à Capesterre-Belle-Eau, soirée léwòz
• Samedi 29 novembre, à 18 heures, au fort Fleur d’Épée, au Gosier, conférence Spiritualité et conscience dans le gwoka : mythe ou réalité ?, avec Patricia Braflan-Trobo
• Dimanche 30 novembre, à 10 heures, à l’Habitation Néron, au Moule, journée « Annou sanblé alantou a dansé gwoka ».

Michel Mado en dit plus sur la programmation de cette édition 2025

On a essayé de programmer un peu dans toutes les villes : Deshaies, Capesterre, Le Moule… Un peu partout et vraiment sur des thématiques différentes, mais toujours autour du ka. Il y a l'aspect danse, spiritualité aussi. Il y aura des prestations et également une sensibilisation contre les violences faites aux femmes. On a prévu un bik à pawol, une grande conférence sur la danse gwoka. Plusieurs aspects de cette musique seront mis en avant. Le rapport entre ce qu'on peut appeler la paysannerie et les chants gwoka aussi avec les chants de labour, etc. Il y a une vraie démarche pédagogique, historique et culturelle autour du gwoka, sous toutes ces facettes. L’objectifs, c’est de proposer sur toute une semaine, plusieurs rendez-vous, plusieurs temps forts, plusieurs moments de réflexion et aussi des moments d'expression artistique.

A ECOUTER L’entretien intégral avec Michel Mado