Réformes : l'appel à l'unité de Victorin Lurel aux élus locaux

Par 05/12/2018 - 07:11 • Mis à jour le 18/06/2019 - 12:13

Victorin Lurel , retenu au Sénat, ne sera pas présent à cette plénière mais il a tout de même voulu lancer un message aux autres conseillers régionaux et à l’ensemble des élus locaux. Dans un communiqué, il tenu à lancer un appel à l’unité face à ce qu’il qualifie de velléités du Gouvernement d’affaiblir le pays.

    Réformes : l'appel à l'unité de Victorin Lurel aux élus locaux

Le conseil régional tient sa 5e plénière de l’année ce mercredi à l’hôtel de région de Basse-Terre. 9 points sont à l’ordre du jour avant les questions diverses parmi lesquels les orientations budgétaires 2019, la participation au capital de la SEMAG, la taxe spéciale de consommation sur les carburants, mais aussi des questions portant sur l’eau et la mémoire de l’esclavage.

Victorin Lurel , retenu au Sénat, ne sera pas présent à cette plénière mais il a tout de même voulu lancer un message aux autres conseillers régionaux et à l’ensemble des élus locaux. Dans un communiqué, il tenu à lancer un appel à l’unité face à ce qu’il qualifie de velléités du Gouvernement d’affaiblir le pays. Victorin Lurel encourage les élus à ne voter aucune mesure qui pourrait, directement ou indirectement, favoriser la prise de contrôle par l’État des instruments de la politique du logement et de l’aménagement du territoire.

Dans le cadre du débat sur la Taxe spéciale de consommation sur les carburants, Victorin Lurel invite le Président de région à ne pas raviver inutilement la querelle de ce début d’année et à appliquer strictement la décision du tribunal administratif sur la répartition du produit des recettes.

Pour Victorin Lurel , le gouvernement est sourd aux revendications et inflexible sur ses positions, ce Gouvernement et fait de nos divisions une force pour "recentraliser"

la gouvernance et dessaisir les collectivités locales de leurs prérogatives.

L’appel à l’unité voulu par l’ancien président sera-t-il entendu aujourd’hui ? La question demeure en suspens : certains élus locaux proches de la majorité présidentielle pourraient choisir de ne pas s’engager dans la piste souhaitée par le sénateur.


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