[VIDEO] Transat Café L'Or : entre joie et émotion, les skippers antillais larguent les amarres au Havre
Après le départ anticipé des trimarans Ocean Fifty, ce samedi (25 octobre), en raison des conditions météo difficiles, les 64 bateaux des autres classes ont pris le départ, ce dimanche, de la Transat Café l’Or, au Havre. Parmi eux, sept skippers antillais qui ont fait leurs au revoir à leurs proches.
Moments d'émotion ce dimanche matin (26 octobre), au Havre, pour les départs des pontons avant le coup d'envoi de la Transat Café L'Or.
Les 64 bateaux ont pris le large de la cité normande en direction de la Martinique, en plus des dix Ocean Fifty qui étaient partis la veille.
Les skippers antillais ont donc fait leurs au revoir à leurs proches.
C'est en chanson que l'équipage Martinique a quitté le bassin Paul-Vatine.
« Des larmes de joie »
Moane Mangattale, sur le voilier bien nommé Martinique Horizon, avait les larmes aux yeux.
La famille est avec nous, ça donne beaucoup d’émotions. En plus, on va représenter notre île. On est fiers. Ce sont des larmes de joie. Enfin, on y est. C'est la concrétisation. On part enfin sur l'eau. Ce n’est que du bonheur. Ça donne beaucoup d'énergie. On a hâte d’arriver en Martinique, mais avant on a hâte de naviguer. De se mesurer aux autres adversaires. Pour s’amuser aussi. On est une équipe de copains qui vont sur l’eau pour faire le sport qu’on aime.
« Un moment fort »
Un instant fort pour le Guadeloupéen Ulysse Pozzoli, qui vit sa première transat sur Renovatec
C'est un moment fort. C'est le résultat de beaucoup de travail. C'est le moment de dire au revoir aussi aux amis. Quand on fait des aventures comme ça, on se rend compte de tout l'amour dont on est entouré. C'est en faisant des choses comme ça qu'on se rend compte. On a des routines dans notre vie. Je pense que c'est bien d'en sortir. On sort plus fort, on sort grandi. L'émotion, c'est ce qu'il y a de bon. Cela prouve qu’on est humain. Des fois, on a tendance à l'oublier dans notre vie de tous les jours. Je suis content de vivre ça.
« Déjà dans ma course »
Le Guadeloupéen Kéni Piperol était lui déjà focus sur sa course.
Je suis déjà dans ma course. J'essaie de me refaire un petit peu le schéma de cette nuit parce que les conditions vont être assez difficiles pour nos bateaux. Même si on est prêts, on a préparé le bateau, on a bossé dur pour qu'il soit prêt, il y a toujours ces petits trucs, ces petits risques. On se dit si on casse ci, si on casse ça. Donc on est focus.








