Vacances des Français : destinations, réservations, numérique… ce que révèle le baromètre Opodo 2025
Le baromètre annuel d’Opodo, réalisé avec le cabinet Raffour Interactif, confirme l’évolution des pratiques touristiques des Français. Parmi les destinations antillaises les plus prisées, Pointe-à-Pitre figure à la 4ème place.

Les Français continuent de partir massivement en vacances. En 2024, 36,9 millions de personnes, soit près des deux tiers de la population âgée de 15 ans et plus, ont voyagé pour leurs loisirs. Un chiffre historiquement élevé, supérieur même aux niveaux enregistrés avant la pandémie de Covid-19.
Cependant, les destinations plébiscitées sont désormais davantage tournées vers l’Hexagone. Une dynamique qui, si elle réjouit certains professionnels du tourisme en France métropolitaine, représente un recul relatif pour les territoires d’outre-mer.
Un recul des voyages hors Hexagone
Les départs vers l’étranger ou les DROM-COM représentent 48 % des voyages en 2024, contre 52 % en 2019, avant la crise sanitaire. Cette baisse s’inscrit dans une tendance amorcée depuis plusieurs années, accentuée en 2024 par des facteurs conjoncturels comme les Jeux Olympiques à Paris ou les commémorations liées au débarquement, qui ont renforcé l’attrait pour les destinations nationales.
Malgré cela, les territoires ultramarins conservent une attractivité certaine, comme en témoignent les données de réservation sur la plateforme Opodo : Pointe-à-Pitre figure à la 4e place des destinations hors Hexagone les plus prisées, derrière Bangkok, Montréal et New York.
Transformation des comportements de réservation
L’étude met également en évidence une forte progression des usages numériques dans l’organisation des séjours. En 2024, 63 % des Français ont réservé tout ou partie de leurs vacances en ligne, avec une nette préférence pour les supports mobiles ou tablettes, utilisés par 71 % des internautes voyageurs.
Autre évolution marquante : la flexibilité grandissante des vacanciers. Les réservations sont désormais plus tardives : plus de la moitié des voyageurs ont finalisé leur séjour moins de deux mois avant leur départ, et plus d’un tiers l’ont fait dans les 15 jours précédents.
Cette tendance traduit une volonté d’adaptation aux aléas économiques, aux disponibilités professionnelles ou aux incertitudes climatiques, mais elle pose aussi de nouveaux défis en matière de gestion des flux touristiques et de planification des offres.