Malgré les interdictions, les carnavaliers défient les autorités
Malgré l’interdiction de défiler, les tambours du Carnaval ont pourtant bien résonné ce dimanche en Guyane, en Martinique et en Guadeloupe. Des manifestations « sauvages » qui ont été sévèrement réprimées ce dimanche après-midi dans les rues de Cayenne.
Malgré le contexte sanitaire et les arrêtés préfectoraux interdisant toute manifestation carnavalesque cette année, ils étaient plusieurs centaines à défiler dans les rues de Cayenne en Guyane ce dimanche après-midi. La tension est vite montée avec l’intervention de la police qui a fait usage de bombes lacrymogènes pour disperser les contrevenants. Des défilé « marrons » ont également été signalés à Fort de France et dans la région pointoise ce weekend.
Une société partagée entre crise sanitaire et tradition
Une situation qui pose une véritable question de société entre tradition et crise sanitaire à un point tel que des élus commencent à prendre position sur ce dossier comme Jean François Beaunol, le maire de Rivière Pilote, qui a travers une vidéo très largement relayée sur les réseaux sociaux, annonce qu’il n’interdira pas le Carnaval sur sa commune.
Après les faits survenus ce week-end, les autorités rappellent que tout rassemblement de plus de 6 personnes est strictement interdit sur la voie publique et les déboulés en font partie. Les contrevenants s’exposent à des amendes mais ça peut aussi aller plus loin pour les organisateurs d’activités, exploitants, propriétaires ou locataires d’établissements qui ne respectent pas les règles avec des mesures complémentaire comme la saisie des matériels.