"Les sargasses utiles pour soigner le cancer"
Par Xavier CHEVALIER
14/10/2015 - 18:05
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:30
Antilles
La problématique des sargasses en Martinique est vivace. Mais il existe une solution qui peut engendrer beaucoup de revenus pour notre île.
C’est pour trouver des pistes aidant à faire face à l’invasion des
sargasses sur nos côtes que le Conseil Régional avait confié une mission à
Chantal Meignan. L’élue régionale a présenté mardi 13 octobre son rapport
et les préconisations faites pour résoudre ce phénomène qui envahit la
Martinique depuis bientôt quatre ans.
Chantal Maignan est venu détailler son plan sur RCI le 14 octobre : « J’ai préconisé le passage à la collecte en mer. Il y a d’ailleurs un rapport de la DEAL de Guadeloupe en 2011 qui le préconisait tout en expliquant que c’était trop cher. Puis on se rend compte que la collecte sur terre est excessivement chère, qu’elle est en train de ruiner les communes. Le Diamant par exemple en est à 400 000 euros pour l’année 2015 ce qui est énorme. Il vaut donc mieux investir dans des moyens amphibies de très haute qualité qui sont performants, on l’a vu en Guadeloupe. Ce sont des bateaux très performants. Comme les algues nous arrivent non pas sous forme de radeau mais sous forme de longue trainées effilochées, il faut utiliser des filets aussi pour pouvoir récolter et regrouper les quelques algues qui arrivent sous forme de radeau.
Les sargasses fraiches seront utiles pour une valorisation économique intéressante car l’économie des algues fait partie de l’économie bleue. On ignore que les sargasses sont utilisées en phytothérapie, en cosmétologie, on a trouvé des molécules intéressantes pour lutter contre le cancer. Il y a aussi le compost et la biomasse. Il faut savoir que plus de 80% de la biomasse en France est importée ».
Xavier Chevalier et Jean-Marc Pulvar
Chantal Maignan est venu détailler son plan sur RCI le 14 octobre : « J’ai préconisé le passage à la collecte en mer. Il y a d’ailleurs un rapport de la DEAL de Guadeloupe en 2011 qui le préconisait tout en expliquant que c’était trop cher. Puis on se rend compte que la collecte sur terre est excessivement chère, qu’elle est en train de ruiner les communes. Le Diamant par exemple en est à 400 000 euros pour l’année 2015 ce qui est énorme. Il vaut donc mieux investir dans des moyens amphibies de très haute qualité qui sont performants, on l’a vu en Guadeloupe. Ce sont des bateaux très performants. Comme les algues nous arrivent non pas sous forme de radeau mais sous forme de longue trainées effilochées, il faut utiliser des filets aussi pour pouvoir récolter et regrouper les quelques algues qui arrivent sous forme de radeau.
Les sargasses fraiches seront utiles pour une valorisation économique intéressante car l’économie des algues fait partie de l’économie bleue. On ignore que les sargasses sont utilisées en phytothérapie, en cosmétologie, on a trouvé des molécules intéressantes pour lutter contre le cancer. Il y a aussi le compost et la biomasse. Il faut savoir que plus de 80% de la biomasse en France est importée ».
Xavier Chevalier et Jean-Marc Pulvar