La nouvelle directrice du CROUS fait de la sécurité des logements étudiants sa priorité

Par 17/06/2025 - 10:30 • Mis à jour le 17/06/2025 - 13:29

Annick Lafrontière, ancienne cadre du CROUS de Corse, et nouvelle directrice du Crous Antilles-Guyane a présenté ce lundi 16 juin les grandes orientations qu’elle entend impulser pour les cinq prochaines années. Sécurité et réhabilitation des résidences étudiantes sont au cœur de ses préoccupations.

    La nouvelle directrice du CROUS fait de la sécurité des logements étudiants sa priorité
Annick Lafrontière

Fraîchement arrivée en Martinique après 14 années d’expérience au sein du CROUS de Corse, Annick Lafrontière a tout de suite voulu prendre la mesure de sa nouvelle mission. Elle a donc mené une analyse de la situation en Guadeloupe, en Guyane et en Martinique afin d’évaluer l’état des infrastructures universitaires et a pu constater "des désordres immobiliers".

Face à cette réalité, la nouvelle directrice a commandé un état des lieux complet, en mettant l’accent sur les aspects patrimoniaux et sécuritaires.

J'ai demandé un expert, surtout sur la partie patrimoniale, notamment sur la sécurité. Parce que les étudiants doivent travailler dans le calme, sans être embêtés par l'extérieur. Il faut donc renforcer la sécurité et ça sera une démarche prioritaire pour moi.

Conditions de vie améliorées

Dans cette perspective, Annick Lafrontière envisage la mise en place de systèmes de contrôle d’accès plus performants, tels que des badges, ainsi que l’installation de dispositifs de vidéosurveillance. 

Photo Thomas Gendre.

Et puis, la seconde priorité — mais toute aussi cruciale — concerne la réhabilitation des logements. Pour la directrice, il est essentiel de remettre à niveau les infrastructures vieillissantes afin de garantir aux étudiants des conditions d’accueil dignes.

Travailler l'administratif

Enfin, la nouvelle directrice veut entrer dans une vraie dynamique de réseau avec les CROUS de Guadeloupe et de Guyane de manière à créer des institutions qui collent avec les besoins de chaque territoire. Pour y arriver, elle voudrait permettre aux trois directions de travailler.

Le réseau des CROUS, c'est 26 centres régionaux avec une tête de réseau qui est le CNUS. Je voudrais qu'on puisse se rassembler les trois départements afin de se parler. Nous allons aussi inviter le public et les étudiants. Les personnels m'ont confirmé qu'ils ne savaient pas ce qui se faisait dans les autres départements or, parfois les problématiques sont les mêmes. C'est pour cela que j'aimerais qu'on se parle. Pour préparer l'avenir.

En prenant les rênes du CROUS des Antilles-Guyane, Annick Lafrontière veut redonner confiance aux étudiants sur la capacité de la structure à alléger le poids des responsabilités qui pèsent sur leurs épaules.


Tags

À lire également