"Je ne peux pas vivre avec 100 euros" : le cri d'alarme d'une étudiante ultra-marine sur TikTok

Par 02/11/2022 - 09:01 • Mis à jour le 03/11/2022 - 07:06

Le coup de gueule d'une étudiante ultramarine a créé une vague d'émoi sur les réseaux sociaux depuis ce mardi 1er novembre. Maëlle, 20 ans, y dénonce les conditions d'attribution des bourses pour les jeunes de ces territoires.

    "Je ne peux pas vivre avec 100 euros" : le cri d'alarme d'une étudiante ultra-marine sur TikTok

Maëlle est Réunionnaise, étudiante à Sciences Po en 4e année et effectue un échange à Berlin. Depuis le début de ses études, le montant de ses bourses n'a cessé de descendre, au point d'atteindre 100 euros à cette rentrée. La raison? Les revenus de sa mère qui ont été rehaussés, elle qui vit désormais à Mayotte, pour faire face à la vie chère. En larmes et désabusée, la jeune femme a voulu exprimer sa détresse sur le réseau TikTok ce mardi, dans une vidéo rapidement devenue virale. Elle y explique avoir dû travailler durant toutes ses études pour compenser, mais se dit désormais incapable d'assumer cette nouvelle baisse. 

La vie chère ne devrait pas être enlevée sur ma bourse. C'est pas normal!

@elleam_____ #pourtoi #etudiantboursier #plusdethune #galere ♬ original sound - maëlle

Son "post" a si bien fonctionné qu'il a été visionné plus de 4 millions de fois et une cagnotte a été lancée pour l'accompagner. En une nuit, Maëlle a récolté près de 14 000 euros, elle a donc fermé la collecte ce mercredi matin mais prévoit d'en ouvrir une autre pour aider des associations accompagnant les étudiants ultramarins. 

C'est énorme. Je suis extrêmement reconnaissante. Vous avez changé ma vie.

Par ailleurs, depuis des dizaines de médias nationaux l'ont contactée pour témoigner de sa situation. "M6, BFM, Brut ou encore France Info et RTL..." énumère-t-elle sur son compte TikTok. Un directeur de cabinet d'une mission interministérielle l'a également sollicitée par mail, Maëlle indiquant vouloir se faire la porte-voix des boursiers des Outre-Mers pour obtenir des allocations "décentes". 


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