[VIDEO] Défilé des sapeurs pompiers ultramarins à Paris : derniers réglages avant le 14 juillet

Par 12/07/2025 - 08:50 • Mis à jour le 12/07/2025 - 09:11

Plusieurs pompiers ultramarins, volontaires ou professionnels ont fait le déplacement pour participer au défilé du 14 juillet à Paris. Venus des quatre coins du globe, ils sont fiers de former ensemble le 18 bataillon des sapeurs-pompiers de France.

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Leur cri de guerre résonne jusque dans le lointain. Les 77 hommes et femmes du 18e bataillon répètent les mouvements de leur défilé, casques rutilants sur la tête et la hache en main pour certains.

Tous ont le regard fier. Ils savent qu’ils sont l’image de leurs territoires durant ce défilé, comme l’exprime Emmanuelle Louis-Marie infirmière sapeur-pompier volontaire de la Martinique

Nous venons de loin. Certains qui ont fait 36 heures de voyage pour arriver jusqu'ici. Et pour nous, c'est un grand honneur. On représente non seulement les sapeurs-pompiers de France, mais en plus nos territoires à part entière.

Et dans les rangs, quelques nouveaux venus de Saint-Martin et Saint-Barthélémy

Pour nous c’est un honneur d’avoir été choisis par notre chef de centre, nous ne sommes que deux, mais nous sommes fiers de représenter Saint-Martin et participer pour la première fois au 14 juillet.

Un entraînement exigeant

Sur la base militaire de Versailles-Satorie, les tours s'enchaînent avec les autres troupes à pied. C'est là que le bataillon répète après des entraînements dans chaque territoire, puis à Aix-en-Provence.

Il faut corriger l'alignement, la cadence, tout doit être parfait et bien que les pompiers soient habitués aux séquences difficiles, il faut tout de même assumer la rigueur de cette préparation selon le caporal Cédric Pelmar, du centre de secours principal de Saint-Claude en Guadeloupe.

Les répétitions restent difficiles. C'est vrai que nous sommes habitués à faire du sport, nous sommes en condition, mais il faut quand même dormir tôt, se réveiller tôt, manger correctement pour pouvoir faire face à ce genre de répétition.

Pour s’assurer que les troupes restent concentrées et organisées, le contrôleur général Félix Anténor-Habazac veille au grain, d’autant que sa carrière l’a amené à côtoyer les collègues des autres îles.

C'est un honneur de commander ce 18ᵉ bataillon pour plusieurs raisons. D'abord par mon grade, c'est sûr, mais surtout par ma carrière qui m'a amené sept ans à la Réunion, au poste de directeur adjoint. Après, je suis parti en Guyane et après, je suis revenu en Guadeloupe. J'ai débuté en Guadeloupe, donc je les connais à peu près tous. J'ai revu beaucoup de gens que j'ai soit recrutés, soit connus. Et ça me fait très plaisir de cette cohésion.

Une cohésion visible et un véritable atout pour gérer aussi la pression d'un 14 juillet sur les Champs-Élysées


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