Variole du singe : l’Organisation Mondiale de la Santé appelle à une surveillance accrue

Par 21/08/2024 - 16:55 • Mis à jour le 21/08/2024 - 17:40

Le risque d’épidémie mondiale est pour l’instant largement hypothétique. Le virus sévit principalement en Afrique centrale. Toutefois, l’Organisation Mondiale de la Santé appelle à une surveillance accrue de cette pathologie.

    Variole du singe : l’Organisation Mondiale de la Santé appelle à une surveillance accrue

L’épidémie de variole du singe inquiète autant que celle du Covid. Beaucoup se remettent à peine du traumatisme mondial sur les maladies infectieuses, leur propagation et leur traitement éventuel.

Alors que le virus est apparu depuis 1970 au Congo, un nouveau variant de la variole du singe, plus virulent et plus contagieux, suscite son lot de réactions alarmistes et de fantasmes plus ou moins réalistes.

Alors, si l’Organisation Mondiale de la Santé appelle à une surveillance accrue de cette pathologie, le risque d’épidémie mondiale est pour l’instant largement hypothétique.

230 sites de vaccination en France

D’autant plus que dans ce cas, un vaccin a fait ses preuves depuis longtemps.

Gabriel Attal a confirmé, hier (mardi 20 août), l'ouverture de 230 sites de vaccination contre le MPOX en France.

En Martinique, les services du CHUM se veulent rassurants, rappelant que la vaccination contre la variole du singe est disponible pour les personnes à risques.

Les explication d'André Cabié, chef du service d’infectiologie du CHU de la Martinique.

D’abord les personnes qui ont été en contact avéré avec une personne malade. Le vaccin a le temps de se mettre en place avant que l’infection se déclare. Et puis des personnes qui sont très à risque et qui peuvent faire des formes graves.

Mais, note le chef du services d’infectiologie du CHUM, au stade actuel de l’alerte, le virus sévit en Afrique centrale, principalement en République démocratique du Congo et dans les pays alentours.

Par mesure de précaution, André Cabié indique qu’en cas d’éruption, il faut aller voir un médecin, évoquer le diagnostic et éviter les contacts avec les personnes qui ont une éruption généralisée.

C’est vrai pour le Mpox, mais c’est vrai aussi pour des maladies beaucoup plus fréquentes comme la varicelle ou autre qui se transmettent de cette façon.


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