Les maladies virales transmises par les moustiques inquiètent dans l'Hexagone
Le nouveau bulletin de suivi de la dengue, du chikungunya, du zika et désormais du virus West Nile confirme l'augmentation de la circulation autochtone à des niveaux jamais atteints, et dans des départements qui n'avaient jusqu'ici jamais connu de contamination locale.
Nous sommes encore loin d'une épidémie massive, mais chaque bulletin de Santé Publique France démontre la prolifération rapide de ces virus outre-Atlantique et donc aussi des moustiques tigres qui les transmettent.
Il est désormais acté que 2025 sera l'année qui affichera le plus haut solde de contaminations autochtones dans l'Hexagone avec désormais plus de 300 cas de transmissions locales du chikungunya, 19 pour la dengue et maintenant le virus West Nile avec 20 malades confirmés sur les dernières semaines.
Multiplication par quatre
Pour rappel, tout confondu, le record précédent sur une saison était de 83 contaminations locales. C'était en 2024.
On approche déjà d'une multiplication par quatre cette année alors que la surveillance s'étend jusqu'au 30 novembre.
Pour l'heure, pour tenter de lutter contre ces circulations virales, Santé Publique France identifie les foyers, une trentaine pour le chik et dix pour la dengue, mais la grande majorité sont encore actifs, ce qui laisse présager une poursuite de cette tendance à la hausse.
De nouvelles régions touchées
Plus de 130 nouveaux cas se sont d’ailleurs ajoutés sur les quinze derniers jours.
D'autant que si jusqu'ici, ce sont quasi exclusivement des régions du Sud qui avaient été concernées par ces arboviroses, le Grand Est, la Nouvelle-Aquitaine, la Bourgogne-Franche Comté et l'Île-de-France pour le virus West Nile vivent des contaminations locales sur leur territoire pour la première fois cette année.








