Journée mondiale du Lupus : les Antilles trois fois plus touchées que l’Hexagone
Ce mercredi 10 mai marque la journée mondiale du Lupus, une maladie auto-immune chronique, très impactante dans nos territoires. Témoignage d'une malade.
Le Lupus fait partie des maladies invisibles. Maladie auto-immune, elle survient lorsque le système immunitaire s’attaque aux cellules de l’organisme et les détruit. Elle peut toucher de nombreuses parties du corps, dont les articulations, la peau, les reins, le coeur, etc.
La journée mondiale du Lupus, ce mercredi 10 mai, est l'occasion de sensibiliser le public. D’autant que cette maladie est trois fois plus fréquente aux Antilles que dans l'Hexagone.
Dans le détail, l’incidence est de 3,32 nouveaux cas par an pour 100 000 habitants en France métropolitaine, contre 94 cas pour 100 000 habitants en Guadeloupe et 127 pour 100 000 habitants en Martinique.
« Une maladie pas perçue comme on aimerait »
Une maladie peu connue qui modifie le quotidien des malades. Djaronne Frair en est atteinte et se livre sur son quotidien.
J’ai un lupus systémique articulo-cutané. Donc, en gros, cela touche les organes vitaux, la peau et les articulations. Un peu la totale. J’ai été diagnostiquée il y a 15 ans, j’avais entre 8 – 9 ans. C’est une maladie invisible. Même au niveau de la famille, du travail, quand on dit qu’on est malades, ce n’est pas perçu comme on aimerait. Quand je suis en période de poussée, c’est zéro sport, beaucoup de repos et je ne peux rien faire
A ECOUTER : Le témoignage intégral de Djaronne Frair, au micro de Naiza Rippon