Des croisiéristes martiniquais et guadeloupéens coincés à quai à Dubaï

Par 12/03/2020 - 08:16 • Mis à jour le 12/03/2020 - 23:28

Désormais qualifiée de pandémie par l'OMS, la propagation du coronavirus a des répercussions pour les voyageurs du monde entier. Des croisiéristes martiniquais et guadeloupéens sont coincés à Dubaï (Emirats Arabes Unis) depuis plusieurs jours.

    Des croisiéristes martiniquais et guadeloupéens coincés à quai à Dubaï

Les déconvenues des croisiéristes ne se limitent pas à la Caraïbe. Toutes les régions du monde sont concernées en raison de la crise du coronavirus.

Un groupe de Martiniquais et de Guadeloupéens se trouve depuis samedi dernier (7 mars) coincé sur le paquebot Costa Diadema, ancré à quai à Dubaï.

La capitale des Emirats Arabes Unis était le point de départ d’une croisière d’une semaine dans le Golfe Persique,  avec plusieurs escales dans des villes comme Abu Dhabi.  

Une croisière réservée par une agence de voyages basée en Guadeloupe.

Mais sans doute en raison des fermetures d’escales, liées au coronavirus (des français et d’autres nationalités sont à bord) le paquebot n’a jamais quitté Dubaï. Les passagers se contentent de descendre du bateau, visiter la ville et remonter à bord.  Aucune explication claire n'a pour l'heure été donnée aux croisiéristes.

"Nous nous posons des questions. Il n'y a aucun malade sur le bateau, il n'y a pas de soucis. On a pas bougé depuis le premier jour. Le quatrième jour on nous a offert 250 euros puis 100 euros. Chaque jour on nous annonce que l'on est pas accepté dans l'escale suivante", explique Hélène Ega, martiniquaise passagère du bateau.

Extrait du message diffusé à l'attention des passagers à bord du Costa Diadema :

Des dédommagements sont proposés pour ces ‘escales’ ratées, mais les croisiéristes n'ont pas la possibilité d’ajourner et de rentrer plus tôt à Paris. "Nous avons demandé à rentrer chez nous mais on nous a dit qu'il n'y avait pas de rapatriement. Qu'il fallait attendre la fin de la croisière. Je ne pense pas qu'on nous mente mais ce sont juste les pays d'à côté qui ne veulent pas nous recevoir, sans doute parce que c'est un bateau italien", précise Hélène Ega.

Le voyage retour à Paris prévu samedi prochain, 14 mars. Un collectif des voyageurs mécontents s’est constitué.


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