[Voeux 2025] Manuel Valls affirme qu’il ne cédera « à aucune pression »

Le ministre des Outre-mer fixe ses priorités pour 2025. Sans grande annonce, si ce n'est le retour de la Garden Party du ministère le 13 juillet, il a insisté sur la nécessité d’une régulation économique et d’une fermeté diplomatique.

Lutte contre la vie chère 

Au cœur de son discours, Manuel Valls a dénoncé les pratiques abusives de certaines entreprises et le poids des monopoles dans les économies ultramarines. Il a insisté sur la nécessité de rétablir un équilibre commercial plus juste pour les consommateurs.

Il faut s'attaquer à des marges aujourd’hui qui n’ont aucun sens et qui créent un sentiment profond d’injustice. Il y a un travail énorme, mais il y a des combats auxquels je ne renoncerai pas, notamment sans stigmatiser quiconque.

Poursuivant sur cette ligne, il a souligné la responsabilité des grandes entreprises dans le développement économique local :

Nous avons besoin de grandes entreprises qui créent de l’emploi et qui emploient beaucoup de monde. Mais je n’admettrai pas que des grands groupes étouffent l’économie à travers des monopoles en faussant la concurrence et en pénalisant les populations. Et je ne céderai à aucune pression de ce côté-là, aucune.

Parmi les personnalités présentes, Angélique Angarni-Filopon, Miss France 2025, a tenu à écouter les mots du ministre des Outre-mer, en soutien aux territoires ultramarins et ses origines martiniquaises. 

Fermeté face aux ingérences étrangères

Le ministre a également tenu à adresser un message clair aux puissances étrangères qui, selon lui, cherchent à interférer dans les affaires des Outre-mer. Il a mis en garde contre toute tentative de déstabilisation politique, notamment en Nouvelle-Calédonie, où les tensions restent vives autour du processus d'autodétermination.

C’est inacceptable de participer à des opérations qui visent tout simplement à affaiblir la France et la République. Qu’il y ait des aspirations d’autonomie et des aspirations indépendantistes, elles existent. Elles font partie du paysage politique d’un certain nombre de territoires, mais on ne peut pas participer, avec des puissances étrangères, à la déstabilisation de notre pays. Tout le monde, d’ailleurs, y serait perdant. 

Manuel Valls a réaffirmé son engagement à défendre les intérêts des Outre-mer avec détermination et pragmatisme.