[VIDEO] 5 choses à savoir sur l’organisation des élections sénatoriales
Les élections sénatoriales approchent, et les candidats sont désormais connus. Cette élection est différente des élections à suffrages universelles, comment s’organisent les sénatoriales ? Voici 5 choses à savoir sur les élections sénatoriales.
1-Les élections sénatoriales ont lieu le 24 septembre
Les élections sénatoriales ont lieu le 24 septembre. 178 sénateurs seront à élire de nouveau pour une période de 6 ans. Il s’agit de la deuxième phase de renouvellement de nos 348 sénateurs qui se fait en deux parties tous les 3 ans.
2-Qui vote aux élections sénatoriales ?
Les sénateurs sont élus au suffrage universel indirect. Donc, ce n’est pas la population qui vote, mais de grands électeurs. Parmi eux on retrouve l’ensemble des conseillers départementaux, régionaux élus, des députés, des sénateurs, et des délégués des conseils municipaux.
3-Comment s’organise le scrutin ?
Si dans votre circonscription, seuls un ou deux sénateurs sont élus, comme en Martinique, dans ce cas il s’agit d’un scrutin uninominal. Un premier tour est organisé le matin et celui qui remporte la majorité des suffrages exprimés avec au moins 25% des inscrits est élu. En cas de second tour, qui se tient dans l’après-midi, l’élection se fait à la majorité relative.
Si trois sénateurs ou plus sont à élire, comme en Guadeloupe, il s’agit d’un scrutin proportionnel de liste à un tour, suivant la règle de la plus forte moyenne. Chaque liste doit être composée tour à tour d’un candidat de chaque sexe.
4- Qui peut devenir sénateur ?
Depuis 2011, l’âge de candidature a été abaissé à 24 ans au lieu de 30 auparavant. Il faut posséder la nationalité française et disposer de ses droits civiques. Bien sûr, il ne faut pas être dans un cas d’incapacité ou d’inéligibilité prévu par la loi.
5- À quoi sert un sénateur ?
Les sénateurs votent la loi et contrôlent le gouvernement. Ils ont pour rôle de représenter toutes les collectivités et d’examiner les projets de loi ayant pour objet l’organisation des collectivités territoriales avant l’Assemblée nationale. En revanche, les sénateurs ne peuvent pas mettre en cause la responsabilité du gouvernement par le vote d’une motion de censure, comme le peuvent les députés.
En cas de désaccord entre le Sénat et l’Assemblée, pour certaines lois constitutionnelles, le dernier mot revient au Sénat !