Nicolas Sarkozy attaque François Hollande sur sa politique en Outremer
Par Jean-Philippe LUDON, @jpludonrci
31/05/2016 - 15:33
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:21
Antilles
« En 2012, on vous a menti de façon éhontée », Nicolas Sarkozy, le chef de l’opposition de droite n’a pas été avare de critiques sur la politique menée par le président François Hollande en Outre-mer, ce mardi 31 mai 2016 au siège du parti Les Républicains. Une petite centaine de militants et hommes politiques de son parti assistait à une matinée consacrée aux Outre-mer, rue de Vaugirard à Paris.
Nicolas Sarkozy, le leader du parti Les Républicains, pas encore
candidat déclaré aux primaires de la droite, a souhaité ce mardi 31 mai
2016, clôturer cette « journée de travail des Républicains sur les
Outre-Mer », commandée quelques jours plus tôt avant son
déplacement sur l’île de la Réunion.
Du discours de Nicolas Sarkozy, on peut d’abord retenir une attaque frontale sur la politique du gouvernement en Outre-Mer.
« Le premier problème des ultramarins, c’est le chômage », a martelé d’entrée l’ancien président de la République, sans pour autant apporter de solutions concrètes pour endiguer ce fléau si ce n’est « de faire tout pour aligner le taux de chômage dans les Outre-Mer sur celui de métropole au cours du prochain quinquennat ».
Le prochain quinquennat était au cœur de cette réunion de trois heures où se sont succédées plusieurs têtes d’affiches locales du parti, dont le Martiniquais Yan Monplaisir et les élus de Saint-Barthélemy Michel Magras et Daniel Gibbs. Outre le chômage, les thèmes de l’insécurité et des réformes territoriales ont également été abordés.
Sûr que sa famille politique « sera aux manettes » en mai 2017, Nicolas Sarkozy a repris les principales mesures établies par son équipe Outre-Mer, coordonnée par la Réunionnaise Samia Badat-Karam et son mari le Guadeloupéen Patrick Karam :
- développer l‘économie en créant des zones franches douanières globales,
- exonérer de TVA les produits locaux destinés aux touristes,
- doubler l’aide à l’agriculture de « diversification »,
- amplifier les dispositifs de soutien scolaire.
Estimant ces promesses « réalisables », Nicolas Sarkozy souhaite faire le tour des territoires « en tant que président de la famille politique » pour vendre ce programme avant l’élection présidentielle de mai 2017.
Depuis le siège du parti dans le XVème arrondissement, il a reconnu qu’il n’avait pas fait un bon score aux dernières élections de 2012 Outre-Mer mais a taclé son adversaire de l’époque François Hollande en déclarant :
« On vous a tout promis, des logements, des emplois, de l’argent et quatre ans après, vous n’avez rien ! »
Ce discours conclu une première phase de campagne en Outre-Mer avec sa participation en mars au diner du CREFOM, puis sa venue aux 30 ans de la FEDOM (la fédération des entreprises d’Outre-Mer) avant le déplacement le dernier week-end de mai 2016 à la Réunion, son premier voyage Outre-mer depuis sa réélection à la tête du parti en novembre 2014.
Eric Dupuy @duperico
Du discours de Nicolas Sarkozy, on peut d’abord retenir une attaque frontale sur la politique du gouvernement en Outre-Mer.
« Le premier problème des ultramarins, c’est le chômage », a martelé d’entrée l’ancien président de la République, sans pour autant apporter de solutions concrètes pour endiguer ce fléau si ce n’est « de faire tout pour aligner le taux de chômage dans les Outre-Mer sur celui de métropole au cours du prochain quinquennat ».
Le prochain quinquennat était au cœur de cette réunion de trois heures où se sont succédées plusieurs têtes d’affiches locales du parti, dont le Martiniquais Yan Monplaisir et les élus de Saint-Barthélemy Michel Magras et Daniel Gibbs. Outre le chômage, les thèmes de l’insécurité et des réformes territoriales ont également été abordés.
Sûr que sa famille politique « sera aux manettes » en mai 2017, Nicolas Sarkozy a repris les principales mesures établies par son équipe Outre-Mer, coordonnée par la Réunionnaise Samia Badat-Karam et son mari le Guadeloupéen Patrick Karam :
- développer l‘économie en créant des zones franches douanières globales,
- exonérer de TVA les produits locaux destinés aux touristes,
- doubler l’aide à l’agriculture de « diversification »,
- amplifier les dispositifs de soutien scolaire.
Estimant ces promesses « réalisables », Nicolas Sarkozy souhaite faire le tour des territoires « en tant que président de la famille politique » pour vendre ce programme avant l’élection présidentielle de mai 2017.
Depuis le siège du parti dans le XVème arrondissement, il a reconnu qu’il n’avait pas fait un bon score aux dernières élections de 2012 Outre-Mer mais a taclé son adversaire de l’époque François Hollande en déclarant :
« On vous a tout promis, des logements, des emplois, de l’argent et quatre ans après, vous n’avez rien ! »
Ce discours conclu une première phase de campagne en Outre-Mer avec sa participation en mars au diner du CREFOM, puis sa venue aux 30 ans de la FEDOM (la fédération des entreprises d’Outre-Mer) avant le déplacement le dernier week-end de mai 2016 à la Réunion, son premier voyage Outre-mer depuis sa réélection à la tête du parti en novembre 2014.
Eric Dupuy @duperico