François Bayrou va demander la confiance de l'Assemblée nationale le 8 septembre

Par 25/08/2025 - 12:54 • Mis à jour le 25/08/2025 - 18:53

François Bayrou a annoncé, ce lundi (25 août) qu'il engagerait, le 8 septembre, la « responsabilité du gouvernement » devant l'Assemblée nationale pour trancher la « question centrale » de « la maîtrise de nos finances » et valider le principe de son plan d'économies budgétaires.

    François Bayrou va demander la confiance de l'Assemblée nationale le 8 septembre
@AFP

Le gouvernement Bayrou survivra-t-il à la rentrée parlementaire ?

Lors d'une conférence de presse ce lundi (25 août), le Premier ministre a annoncé qu'il soumettra son gouvernement à un vote de confiance du Parlement, le 8 septembre prochain, à l'issue d'une déclaration de politique générale qu'il prononcera lors d'une session extraordinaire à l'Assemblée nationale.

François Bayrou espère ainsi faire reconnaître l'urgence de la rigueur budgétaire qu'il préconise en amont de l'examen des projets de loi de finances.

Ce vote « consacrera la dimension de l'effort » de près de 44 milliards d'euros de réduction du déficit public de la France, a affirmé François Bayrou.

Plan d’économies budgétaires

Ce plan d'économies, présenté mi-juillet, a pour but de répondre au « danger immédiat » du surendettement qui menace le pays, a-t-il rappelé, pointant une « dépendance à la dette devenue chronique ».

Plusieurs de ses propositions ont rencontré une forte opposition, notamment la suppression de deux jours fériés. Mais « la discussion » sur « chacune des mesures de ce plan d'urgence » devra avoir lieu après le vote de confiance, a souligné le Premier ministre.

« S'il n'y a pas cet accord minimal, ça ne sert à rien, on n'y arrivera pas », a-t-il ajouté, après avoir estimé que la France traverse « un moment d'hésitation et de trouble » qui « impose une clarification ».

A noter qu’en cas de vote défavorable, le 8 septembre, son gouvernement serait alors renversé.

A ECOUTER Un extrait de la conférence de presse du Premier ministre.

Les réactions se multiplient depuis cette annonce du Premier Ministre. LFI, le Parti Communiste, le Parti Socialist et le Rassemblement National ont annoncé leur intention de censurer le gouvernement et d’obtenir ainsi une nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale.


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