Evolution institutionnelle des Outre-Mer : rien n'est « fermé » selon François-Noël Buffet

« Toutes les politiques publiques menées depuis Paris sont des échecs ! Tous les rapports du Sénat et de l'Assemblée nationale arrivent aux mêmes conclusions:  il n'est pas possible d’appliquer les normes d’Europe ou de France en Guyane ! », a soutenu dans l'hémicycle le député Jean-Victor Castor, rappelant aussi le vote des élus locaux pour l'autonomie, lors de sa question sur la reprise des négociations sur l'évolution statutaire, discussions dont il a également regretté l'interruption « unilatérale » par le précédent gouvernement.

« L'attitude du gouvernement en la matière n'est pas fermée aux évolutions institutionnelles de nos territoires ultramarins », a d'emblée réaffirmé le ministre des Outre-mer François-Noël Buffet. « Nous souhaitons évidemment le dialogue et la consultation la plus large possible des acteurs de tous les territoires », a rappelé le pensionnaire de la rue Oudinot.

« Dans un dialogue profond »

« Toute évolution doit d'abord avoir comme préalable de vouloir s'inscrire vraiment dans un dialogue profond », a-t-il ajouté.

La réponse institutionnelle n'est pas la seule à aux problématiques des Outre-mer, il ne faut pas en faire le principe essentiel de toute amélioration des situations de l'ensemble de nos territoires ultramarins. Cela en fait partie mais ce n'est pas le seul mais ce n'est pas le seul élément de la réflexion dont nous avons besoin

François-Noël Buffet, ministre des Outre-mer

Le ministre a aussi assuré que le rapport des deux experts missionnés par Emmanuel Macron en janvier dernier, sur l'évolution institutionnelle des Outre-mer, « attendu avec impatience », ne devrait « pas tarder ».  Une discussion pourrait donc reprendre ensuite.