Une 51e mention au casier judiciaire pour un Guadeloupéen condamné dans l'hexagone

Par 18/10/2024 - 06:11

Un Guadeloupéen de 53 ans a été condamné au tribunal de Vesoul, dans l'est de la France, mardi 15 octobre, pour conduite sans permis. Si les faits semblent anecdotiques, c'est l'accumulation qui étonne dans son cas. L'homme a enregistré à cette occasion la 51e mention à son casier judiciaire.

    Une 51e mention au casier judiciaire pour un Guadeloupéen condamné dans l'hexagone

C'est le journal local La Presse de Vesoul qui raconte cet improbable casier judiciaire. L'homme de 53 ans, Guadeloupéen, a reçu sa première mention à l'âge de 16 ans, en 1987. Depuis il en a cumulé 50, en l'espace de 37 ans et la 51e devant le tribunal, ce mardi.

La barre correctionnelle, l'homme en est un habitué, il ne cesse d'y faire des allers et retours écopant de petites peines, parfois à de la prison, à cause de la répétition.

Conduite répétée sans permis

Le journal local allant même jusqu'à s'en amuser en écrivant : « Il connait parfaitement l'organisation d'un procès. On lui demanderait de devenir guide lors des journées du patrimoine que c'est certain, il s'en sortirait à merveilles ».

Dans ce cas précis, c'est pour conduite sans permis que l'intéressé est convoqué, une fâcheuse manie le concernant. Pourtant sous le coup d'une peine avec sursis pour les mêmes faits, il est aperçu au volant de son véhicule en juin dernier.

Ce soir là, les gendarmes le reconnaissent à sa voiture, pour l'avoir déjà arrêté à de multiples reprises, mais au moment de l'interpellation, ils sont appelés sur un accident grave de la circulation. Ils convoquent alors le Guadeloupéen le lendemain.

« Coupable tout trouvé » 

Une version que contredit le prévenu qui parle lui d'un acharnement, La Presse de Vesoul évoque des explications rocambolesques fournies par ce dernier, selon lesquelles les militaires auraient forcé son portail pour l'arrêter à son domicile, son avocat défendant que les images de video-surveillance ne permettent pas de le confondre et que les forces de l'ordre en ont fait « un coupable tout trouvé ».

Une version qui n'a pas convaincu la Cour qui a donc prononcé une 51e mention au casier de ce Guadeloupéen, avec une peine de 8 mois de prison ferme cette fois.


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