Plainte d’Emmanuel Macron déposée en Guadeloupe à la suite d’une œuvre polémique
Une œuvre locale fait débat jusqu’au plus haut sommet de l’État. Une plainte a été déposée contre X en Guadeloupe, à la suite d’une peinture représentant le président de la République avec la tête coupée. Les conseils d'Emmanuel Macron ont décidé de saisir les autorités pour savoir s’il s’agit d’un tableau pouvant inciter au crime. Une instruction judiciaire est ouverte.

Une plainte a été déposée au commissariat central de Pointe-à-Pitre la semaine dernière, elle ne nomme pour l’instant personne de précis, mais est déposée contre X.
Une œuvre incitant au crime ?
L’œuvre qui pose problème montrerait la tête coupée du président Emmanuel Macron, brandie en l'air. Elle aurait été peinte à la suite du non-lieu requis dans l’affaire du Chlordécone. Même si pour le moment la procédure se poursuit, reste à savoir si la demande est fondée ou s’agit là d’une expression artistique. Les services de Justice trancheront en fonction des éléments dont ils disposeront lors des investigations.
Une instruction judiciaire sur commission rogatoire
Selon nos informations, une enquête est depuis ouverte et confiée aux hommes de la police judiciaire. Et une instruction sur commission rogatoire par un juge est en cours. L'Élysée a, par le biais de l'avocat du président, directement contacté les autorités locales. Certains artistes du « Kolèktif Awtis Rézistans » seraient visés par ces accusations. Ils auraient même été avisés depuis selon le média digital bigidiTV.
Pour rappel, ce mouvement culturel a pris naissance sur le chantier du Centre des Arts en travaux depuis des années, il se définit comme étant composé d’artistes sans distinctions politiques et de tous les arts s’attachant à mettre en œuvre une concertation autour de la culture et des acteurs guadeloupéens.