Camille Cerf, ancienne Miss France 2015, recadrée sur sa tenue vestimentaire en Guadeloupe
L'ancienne Miss France, en vacances dans l'archipel, a eu un petit échange de mots avec une employée municipale de la ville de Sainte-Anne. La jeune femme originaire du Nord Pas-de-Calais dénonce une remarque sexiste. Elle en a fait état ce vendredi 2 mai, sur ses réseaux sociaux.

L’ancienne Miss France est en vacances avec sa famille en Guadeloupe. Après un bain à la plage de Sainte-Anne, elle rassemble ses affaires dans l'espace situé non loin de l’ancien restaurant “L’Américano”.
Elle porte un maillot de bain couvert d’une chemise longue. C’est alors qu’une employée ASVP (Agent de surveillance de la voie publique) va lui demander de “mettre un paréo” car elle juge sa tenue inadaptée à l’espace public.
L'ancienne ambassadrice nationale se résigne à mettre un short, mais remarque au même moment des hommes qui passent en maillot de bain. Elle demandera à l’employée pourquoi elle ne les recadre pas de la même manière et aura pour seule réponse “ça n’a rien à voir”.
Un buzz plus tard
Ce retour va profondément agacer Camille Cerf qui en fait une vidéo sur son compte TikTok. Elle fait immédiatement le buzz et passe le million de vues en 24h.
Certains followers, n’hésitent pas à parler de “racisme anti-blanc”. Face à cette dérive, la miss a publié une vidéo réponse durant laquelle elle désamorce toute allégation raciste.
La couleur de la dame qui m’a fait la remarque n’est pas un sujet, celle des hommes en maillot non plus et la mienne non plus. Si vous êtes adepte de ce type de discours, vous pouvez vous désabonner de mon compte. Je pense surtout que c’est une remarque sexiste et je n’en veux même pas à la dame.
En réalité, Camille Cerf a vécu une réalité des villes balnéaires locales.
« Tenue correcte exigée »
À Sainte-Anne, les professionnels et les riverains ont souvent été choqués par les tenues souvent trop légères, voire dénudées, des touristes au sein des commerces.
Pour stopper les dérives, les commerçants ont placardé des affichettes « Tenue correcte exigée ».
Connaissant la sensibilité du sujet dans le bourg, l’ASVP aurait simplement voulu avertir celle qu’elle a rapidement identifié comme une touriste.