Edgar Boulai, inculpé pour quadruple meurtre dans l’Allier, ne sera pas libéré
La Cour d’appel de Riom, dans le Puy-de-Dôme, a décidé de ne pas libérer le détenu Edgar Boulai ce mercredi (18 janvier). Cet Antillais de 66 ans, reconnu coupable d’un quadruple homicide en 2000, avait dans un premier temps obtenu une décision favorable dans sa demande de libération anticipée en octobre dernier.
C’est le procureur de Moulins, dans l’Allier, qui avait initié cette procédure en appel pour contester la libération d’Edgar Boulai, estimant que son profil dangereux ne justifiait pas d’accéder à sa demande. Pour rappel, cet Antillais, désormais âgé de 66 ans, avait massacré une famille entière en 1995 à Vaux-le-Pénil en Seine-et-Marne.
Un quadruple meurtre
Le père, Donald Davila, antillais également, la mère, Stéphanie Sane et leurs deux enfants en bas âge, Donald Junior et Donatella, 3 ans et 22 mois, avaient sauvagement été assassinés dans leur sommeil.
Le meurtrier avait notamment utilisé une machette avant d’enterrer les corps dans le jardin. Le mobile, la jalousie et l’envie de s’emparer de la maison de son ami, qui prétendait lui-même pouvoir devenir propriétaire via une procédure acquisitive de ce bien inhabité et non contesté.
Ce n’est qu’au terme d’une longue enquête personnelle que la mère de Stéphanie, Gilberte Crovisier était parvenue à enclencher des recherches des forces de l’ordre sur place, conduisant à la découverte des corps et la condamnation de Boulai à une peine à perpétuité. Après 26 ans passés derrière les barreaux, ce dernier est donc maintenu en prison ce mercredi.