14 personnes condamnées dans un trafic de drogues entre Les Antilles et l’Hexagone
Vendredi 3 mars, 14 personnes ont été condamnées devant le tribunal de Créteil en région parisienne pour trafic de drogues. Parmi les prévenus, un facteur guadeloupéen a écopé d’une peine de sursis.
C'est devenu un système classique entre l'hexagone et nos îles antillaises. De la cocaïne qui part de Guadeloupe ou Martinique où elle se vend à bas prix par rapport au marché parisien, en échange de résine de cannabis, plus rare aux Antilles, qui y est donc acheminé pour faire une plus-value.
Peines de prison, amendes, et sursis
Dans ce dossier précis, 14 personnes étaient présentées en correctionnelle la semaine dernière. D’abord avec les deux hommes têtes de réseau, installés à Créteil et condamnés tous les deux à 5 ans de prison et 50 000 euros d'amende, jusqu'aux petites mains, dont deux profils atypiques, rapportés par le quotidien Le Parisien. À savoir, un technicien d'Engie qui avait la charge de repérer des boîtes aux lettres vides pour réceptionner la poudre blanche et de l'autre côté de l'Atlantique, un postier guadeloupéen qui devait s'assurer de l'envoi des colis. Ces deux hommes ont écopé de peines avec sursis.
Mais la voie postale n'était pas la seule développée par ce réseau, puisqu'il y avait aussi des mules pour faire le transport du Raizet jusqu'aux aéroports parisiens. Les nourrices, qui stockaient la drogue, ou ceux chargés de réceptionner la marchandise, ont reçu des peines allant de 22 mois à 2 ans de prison, avec une partie en sursis et le reste aménageable en semi-liberté.