Un contrat pour la survie de l'IFCASS de Dieppe
Par Aline DRUELLE
27/09/2016 - 14:55
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:19
Antilles
L'Institut de Formation aux Carrières Administratives, Sanitaires et Sociales va pouvoir poursuivre son activité pendant encore cinq ans. La ministre des Outre-mer Ericka Bareigts y était en visite hier pour signer le contrat pluri-annuel d'établissement tant attendu.
Hier, à l'occasion de la venue ministérielle, c'est un certain soulagement
qui était affiché dans les locaux dieppois. "Quasiment tous
les six mois, il y avait des risques de fermeture, là on peut penser
qu'ils sont écarté spour cinq ans et cela nous laisse le temps de
développer et conforter notre activité", expliquait Guy
Néel, directeur de l'Institut, après la signature de la convention.
"On n'oublie pas les années de galère", a lancé la députée de Seine-Maritime Marie Le Vern, montée au créneau pour défendre le dossier et satisfaite aujourd'hui de l'issue trouvée.
Chaque année, ce sont entre 230 et 240 élèves, âgés de 18 à 25 ans, sur critères, qui arrivent de tous les territoires d'Outre-mer pour suivre une formation à des milliers de kilomètres de chez eux, espérant au terme de plusieurs mois décrocher un concours d'infirmier, d'aide-soignante, dans le secteur de la sécurité... "J'ai pris une décision peut-être difficile car c'est la première fois que je pars aussi loin, on est dans le Nord donc il fait froid mais c'est pour mon avenir, pour trouver un métier", raconte ainsi Joël, martiniquais de 22 ans. "Je n'ai pas hésité, j'ai fait mes bagages et je suis partie, je suis là pour avancer dans mes projets", confirme de son côté Wanaëlle, jeune guadeloupéenne.
"On n'oublie pas les années de galère", a lancé la députée de Seine-Maritime Marie Le Vern, montée au créneau pour défendre le dossier et satisfaite aujourd'hui de l'issue trouvée.
Chaque année, ce sont entre 230 et 240 élèves, âgés de 18 à 25 ans, sur critères, qui arrivent de tous les territoires d'Outre-mer pour suivre une formation à des milliers de kilomètres de chez eux, espérant au terme de plusieurs mois décrocher un concours d'infirmier, d'aide-soignante, dans le secteur de la sécurité... "J'ai pris une décision peut-être difficile car c'est la première fois que je pars aussi loin, on est dans le Nord donc il fait froid mais c'est pour mon avenir, pour trouver un métier", raconte ainsi Joël, martiniquais de 22 ans. "Je n'ai pas hésité, j'ai fait mes bagages et je suis partie, je suis là pour avancer dans mes projets", confirme de son côté Wanaëlle, jeune guadeloupéenne.