RGEC: François Hollande rassure les socio-professionnels
Par Aline DRUELLE
17/09/2015 - 10:56
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:31
Antilles
Une réunion de travail avait lieu hier à l'Elysée entre le chef de l'Etat et les représentants des milieux économiques, ainsi que des élus, sur le RGEC.
Le dossier, aussi politique qu'économique, a fini par arriver sur le
bureau présidentiel après de nombreuses protestations formulées, notamment
contre le plafonnement et la non compensation des surcoûts du dispositif,
les aides de l'Etat à l'Outre-mer -défiscalisation, octroi de mer, CICE-
étant désormais sous la coupe du Règlement Général d'Exemption par
Catégorie.
Pour être complètement rassurés sur la prise en compte des particularités des DOM, les socio-professionnels avaient besoin du soutien affiché de François Hollande, ce qu'ils semblent avoir obtenu lors de cette rencontre. Le président de la République a déjà adressé fin août un courrier au président de la commission européenne, Jean-Claude Juncker, insistant sur le fait qu'il fallait réformer le RGEC pour l'adapter aux régions ultra-périphériques et compenser les handicaps structurels des entreprises locales qui se retrouvent en difficulté dans le système proposé au départ par l'UE.
Mise en place d'un groupe de travail
"Nous avons eu l'opportunité d'avoir un échange cordial, très volontariste", a déclaré à la sortie le délégué général d'Eurodom, Gérard Bailly, groupe de lobby qui défend les intérêts des RUP à Bruxelles. "C'est un dossier difficile sur lequel il faut que nous soyons vigilants mais nous avons l'appui du président et c'est essentiel".
Pour suivre l'évolution du dossier, la mise en place d'un groupe de travail a également été annoncée, entre les socio-professionnels et le ministère des Outre-mer.
"Si nous voulons aboutir d'une manière satisfaisante, nous devons y aller main dans la main, sans méfiance", a estimé George Pau-Langevin. "L'idée d'un groupe de travail pour s'harmoniser afin d'avoir un front uni devant Bruxelles me semble tout à fait positive et j'espère qu'une fois que les craintes seront apaisées, nous pourrons travailler dans de bonnes conditions". Aucun calendrier précis n'a pour l'instant été fixé mais les participants ont assuré de "prochaines avancées".
Aline Druelle
@AlineDruelle
Pour être complètement rassurés sur la prise en compte des particularités des DOM, les socio-professionnels avaient besoin du soutien affiché de François Hollande, ce qu'ils semblent avoir obtenu lors de cette rencontre. Le président de la République a déjà adressé fin août un courrier au président de la commission européenne, Jean-Claude Juncker, insistant sur le fait qu'il fallait réformer le RGEC pour l'adapter aux régions ultra-périphériques et compenser les handicaps structurels des entreprises locales qui se retrouvent en difficulté dans le système proposé au départ par l'UE.
Mise en place d'un groupe de travail
"Nous avons eu l'opportunité d'avoir un échange cordial, très volontariste", a déclaré à la sortie le délégué général d'Eurodom, Gérard Bailly, groupe de lobby qui défend les intérêts des RUP à Bruxelles. "C'est un dossier difficile sur lequel il faut que nous soyons vigilants mais nous avons l'appui du président et c'est essentiel".
Pour suivre l'évolution du dossier, la mise en place d'un groupe de travail a également été annoncée, entre les socio-professionnels et le ministère des Outre-mer.
"Si nous voulons aboutir d'une manière satisfaisante, nous devons y aller main dans la main, sans méfiance", a estimé George Pau-Langevin. "L'idée d'un groupe de travail pour s'harmoniser afin d'avoir un front uni devant Bruxelles me semble tout à fait positive et j'espère qu'une fois que les craintes seront apaisées, nous pourrons travailler dans de bonnes conditions". Aucun calendrier précis n'a pour l'instant été fixé mais les participants ont assuré de "prochaines avancées".
Aline Druelle
@AlineDruelle