Les avions d'Air Antilles cloués au sol, son certificat de transport aérien est suspendu
[INFO RCI] Air Antilles a annoncé ce lundi (8 décembre) la suspension provisoire de son certificat de transport aérien, à la suite d’un audit de la Sécurité de l’Aviation Civile. Dès minuit, toute la flotte sera clouée au sol. La direction assure travailler à lever cette suspension au plus vite
La direction d’Air Antilles a informé les salariés par un courrier daté de ce lundi (8 décembre), dans lequel il est précisé : « Nous apprenons ce jour qu’à la suite de l’audit du 4 décembre mené par la Direction de la Sécurité de l’Aviation Civile notre certificat de Transport Aérien a fait l’objet d’une suspension provisoire ».
Un courrier aux lourdes conséquences pour la compagnie aérienne.
Dès minuit tous les avions seront cloués au sol avec interdiction de décoller.
Le personnel se dit inquiet même s’il ne souhaite pas pour l’instant s’exprimer.
Une direction qui se veut rassurante
Mais inquiétude également pour les passagers qui devaient prendre l’avion demain (mardi 9 décembre), en direction de Fort-de-France ou bien des Iles du Nord.
Une situation que devra gérer l’aéroport Guadeloupe Maryse Condé demain matin.
La Direction d’Air Antilles se veut rassurante envers son personnel et précise qu’elle mettra en œuvre les actions correctrices pour répondre aux exigences réglementaires pour lever le plus rapidement possible cette nouvelle suspension.
Un nouvel épisode dont Air Antilles aurait pu se passer et qui sème encore un peu plus le trouble sur l’avenir de la compagnie.
Louis Mussington, président de la collectivité de Saint-Martin, majoritaire dans société Air Antilles, était l'invité du Caraïbes soir, ce lundi (8 décembre)
Il a eu l’information dès hier soir.
J’ai appris par Matignon que la DGAC allait suspendre notre certificat de transport aérien pour une durée qui pourra être relativement courte du fait qu’ils ont constaté quelques anomalies au niveau des mesures de sécurité qui auraient dues être prises en amont. Je regrette profondément cette décision, mais en matière de sécurité des passagers ils ont le droit d’être intransigeants. Je reproche à notre direction de n’avoir pas pris les bonnes décisions pour éviter que des mesures de cet ordre soient prises. Ça n’a rien à voir avec les avions en eux-mêmes, c’est de la paperasse.
Il dit ne pas être inquiet sur le long terme.
A ECOUTER Louis Mussington, président de la collectivité de Saint-Martin








