Le prix des billets Paris-Outre-mer moins cher au kilomètre que vers l'Amérique du Nord (DGAC)

Par 11/05/2023 - 09:43 • Mis à jour le 11/05/2023 - 16:59

Les compagnies aériennes et la DGAC sont auditionnées ce jeudi 11 mai par la commission sur le coût de la vie en Outre-mer. L'occasion de reparler du prix des billets d'avion.

    Le prix des billets Paris-Outre-mer moins cher au kilomètre que vers l'Amérique du Nord (DGAC)

Après des visites de terrain aux Antilles, la commission sur le coût de la vie en Outre-Mer de l'Assemblée nationale reprend ses auditions à Paris, ce jeudi.

Ce matin, ce sont les opérateurs de l'aérien qui ont été entendus dans un contexte de hausse importante des prix des billets, le dernier bulletin de la DGAC pointant des augmentations de plus de 50% sur un an concernant la Guadeloupe et la Martinique.

Sans contester ces tendances, les compagnies et les instances aériennes ont de nouveau expliqué ce phénomène par les hausses subies sur les carburants et les matières premières notamment.

Prix au kilomètre

Elles ont invité à se comparer aux autres destinations internationales en s'appuyant sur l'indicateur du prix au kilomètre.

"Le prix moyen au kilomètre pour les vols long courrier vers l'Outremer est de 4,8 centimes d'euro par kilomètres en 2022, pour une moyenne de 7,9 centimes par kilomètres pour les autres vols longs courriers au départ de France. Donc, l'Afrique subsaharienne, par exemple, 9 centimes par km. Amérique du Nord, 7 centimes. C'est concurrentiel, l'Amérique du Nord. 7 centimes. C'est concurrentiel, l'Amérique du Nord. 6 centimes pour les vols", a argumenté Emmanuel Vivet, sous-directeur des services aériens à la DGAC.

"Je ne dis pas que c'est supportable, je ne l'ai pas dit", a-t-il poursuivi. "Je conçois que ça puisse être cher quand on a des besoins familiaux dans une situation inflationniste qui est vécue par les familles. Je sais que ces chiffres peuvent paraître surprenants dans un contexte où nos compatriotes peuvent ressentir une hausse des tarifs élevés", a commenté Emmanuel Vivet.

"Certes, il y a des hausses, mais nous pouvons aussi regarder le sujet d'une autre manière, de constater que le trafic continue d'augmenter entre la métropole et les DOM. Il continue d'augmenter parce que la demande est là et parce que les passagers trouvent leur compte à acheter un billet", a-t-il souligné.

Et d'ajouter : "on peut le regarder d'une autre manière encore. On peut se demander si les tarifs étaient élevés et les marges étaient importantes, ce marché attirerait de nouveaux transporteurs. Or, ce n'est pas le cas"


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