Le 1er juillet, l’ouragan Béryl, de classe 4, a laissé un sillage de destruction dans le sud-est des Caraïbes. 

La taille et la force de l'ouragan ont complètement détruit Carriacou, Petite Martinique ainsi que sa voisine, l'île d’Union de Saint-Vincent-et-les Grenadines, qui a vu 90 % de ses habitations endommagées ou complètement détruites.

Mais comment le gouvernement de Grenade, notamment, gère l’après Béryl ?
Les dons internationaux continuent d'affluer. Le gouvernement de Grenade met tout en œuvre pour se reconstruire aussi par lui-même.

Mesures fiscales incitatives

En milieu de semaine, le ministre des Finances du gouvernement de Grenade, Dennis Cornwall, a annoncé un certain nombre de mesures fiscales incitatives.

Par exemple, les Grenadiens ne paieront ni taxes, ni frais de douane sur les fournitures de secours importées pour un usage personnel, et ce, jusqu'au 31 décembre de cette année.

D'autres mesures d'incitation fiscale devraient rentrer en vigueur au 1ᵉʳ août.

Fonds de secours

Pour les hommes et les femmes d'affaires de Cariacou et de Petite Martinique, le fonds de secours en cas de catastrophe de la Grenade s'élève, depuis le 17 juillet, à 3,91 millions de dollars caribéens, notamment après la subvention d'un million de dollars de la Banque centrale des Caraïbes-Orientales.

La Grenade a reçu également le versement de 44 millions de dollars du fonds d'assurance contre les risques de catastrophe dans les Caraïbes.

Malgré tout, cela ne constitue qu'une petite partie des financements nécessaires à la reconstruction de ces territoires sinistrés qui, plus que jamais, ont besoin de dons en nature et en numéraire.