Le film « Ni chaînes, ni maîtres » et la quête de liberté de Mauriciens réduits en esclavage

Par 20/10/2024 - 11:24

Sorti en salle le 18 septembre dernier, le film « Ni chaînes, ni maîtres » nous plonge dans la quête de liberté des personnes réduites en esclavage au 18e siècle. Il s’agit du premier long métrage réalisé par Simon Moutaïrou, et porté par Ibrahima Mbaye Tchie, Camille Cottin et Benoit Magimel. Ce long métrage raconte l’histoire dramatique de deux esclaves, au cœur de la plantation sucrière d'Eugène Larcenet sur l’Isle de France, aujourd’hui connue sous le nom de l’île Maurice.

    Le film « Ni chaînes, ni maîtres » et la quête de liberté de Mauriciens réduits en esclavage

« Ni chaînes ni maîtres » aborde un sujet sensible et peu représenté dans le cinéma français : le Marronnage. C'est-à-dire lorsque des esclavagisés s'échappaient des plantations de leur maître. Ce long métrage retrace une chasse à l'homme à travers les hauteurs et la jungle. Un récit que Maelys trouve particulièrement réussi.

Contrairement aux films qui traitent d'habitude le sujet, il n'y avait pas beaucoup d'images violentes. On sentait qu'il n'y avait pas d'abus à ce niveau-là. C'était plutôt réaliste, malgré le fait que ça soit parfois spirituel et superstition. C'était encourageant, je l'ai trouvé positif. J'ai trouvé qu'il n'était pas triste, que ça donnait de l'espoir.

Contrairement à sa mère qui sort de la séance un peu bouleversée.

C'était un petit peu sombre. J'ai besoin de temps aussi pour digérer, pour réfléchir, pour y penser.

Une quête de liberté

Cette quête de la liberté qui permet de mettre en lumière la spiritualité de Masemba a su captiver Laetitia jusqu'à la dernière minute.

C'est un film très intéressant. J'aime bien la dimension aussi esprit, qui était avec les esclaves pour les aider, tout ça. La fin est très poignante.

Une fiction fidèle à la réalité historique de l'île Maurice, qui n'avait jamais été abordée dans une production cinématographique française auparavant.

 


Tags