La Vierge des Marins de Saint-Pierre se cache dans les hauteurs de la commune

Par 15/08/2024 - 07:00 • Mis à jour le 15/08/2024 - 07:39

Cette statue, installée depuis 1870 dans les hauteurs de Morne d’Orange, est un point de vue incontournable. Le jour de l'Assomption, elle fait l'objet d'une attention particulière.

    La Vierge des Marins de Saint-Pierre se cache dans les hauteurs de la commune

Bien connue des riverains, elle fait partie des moments historiques à visiter et à entretenir. 

Notre Dame du Bon Port, de son autre nom, se cache dans les hauteurs de Morne d’Orange. Elle offre un point de vue extraordinaire sur toute la commune et la montagne Pelée. Restée immaculée après avoir été délogée de son emplacement suite à l’éruption de 1902, tant son histoire que tant son emplacement font d’elle un site incontournable pour les visiteurs du Nord Caraïbe. 

Un parcours touristique sera d’ailleurs mis en place pour la visiter, comme l’indique Anne Jegouzo, directrice du service patrimoine culture et tourisme à Saint Pierre.

Elle offre un point de vue assez magique. Cette statue et la cathédrale sont des images fortes. Pour quelqu'un qui vient visiter Saint-Pierre, c'est un endroit sympathique. On a créé un parcours qui est le parcours des points de vue. La vierge figure dans ce parcours avec la poudrière et le fromager

Un lourd investissement

Cependant, son implantation au bout d'un chemin sinueux demande un entretien important pour la Ville. Un investissement estimé à 1 million d'euros. C’est ce que confie le maire de la commune, Christian Rapha :

C'est la ville qui est chargé d'entretenir le chemin communal. Nos services de voiries et d'espaces verts ont un gros travail dans ce secteur. À Saint-Pierre, nous avons 15 sites ou monuments classés à l'inventaire des monuments historiques. Il faut les entretenir à la seule charge de la ville. Ce n'est pas toujours compris par les autorités. Il faut sécuriser la falaise avec des filets de protection pour les parties dangereuses d'où tombent des roches volcaniques. Mais nous n'avons pas encore de financement pour ça

Le reportage de Maëva Joseph-Boniface :

 


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