« Nombreux dysfonctionnements » : le Centre Hospitalier de Capesterre-Belle-Eau placé sous administration provisoire
Après les constats de la Haute Autorité de Santé (HAS) et l’inspection diligentée par l’Agence Régionale de Santé, le CHCBE est placé sous administration provisoire pendant 6 mois. De « nombreux dysfonctionnements » ont été relevés.
Que se passe-t-il au Centre Hospitalier de Capesterre-Belle-Eau ? Le directeur général de l’Agence Régionale de la Santé de Guadeloupe vient de placer l’établissement sous administration provisoire. Cette mesure, décidée pour 6 mois mais éventuellement renouvelable, a été enterinée par le ministre délégué chargé de la santé et de la prévention et publiée au recueil des actes administratifs, le 17 juillet dernier.
Elle fait suite aux constats dressés par la Haute Autorité de Santé (HAS), lors de sa visite de certification de l’établissement mais aussi à de « nombreux dysfonctionnements » relevés par une mission d’inspection interne diligentée en octobre dernier par l’ARS.
Selon nos éléments, un article 40 a été adressé par le directeur général de l’ARS au procureur de la République de Basse-Terre, après la mission d’inspection.
Un rapport contradictoire en cours
« Le rapport d’inspection, qui constitue en partie la motivation de cette décision, n’est pas encore communicable à des tiers. Ce rapport fait actuellement l’objet d’une phase contradictoire, qui se prolongera jusqu’au plus tard le 10 octobre prochain », indique l’ARS, dans un communiqué.
Selon l’ARS, les constats établis dans le rapport font apparaître « de nombreux dysfonctionnements, justifient la mise sous administration provisoire du Centre Hospitalier de Capesterre-Belle-Eau avant la fin de cette phase ».
Depuis le 22 juillet, Virginie Gomez, directrice du Centre Hospitalier de la Basse-Terre, est nommée administeur provisoire. Elle prend la place du directeur Eric Régent, qui est écarté du fonctionnement du CHCBE et placé en « recherche d’affectation ».