Le premier colloque dédié au traumatisme psychologique laissé par l'esclavage en Martinique
Par Sullyvan DAPHNE
28/10/2016 - 00:48
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:18
Martinique
L'un des premiers colloques dédié au traumatisme psychologique laissé par l'esclavage a lieu en ce moment en Martinique et ce jusqu'à ce jeudi soir (27 octobre 2016). Une dizaine d'historiens, psychiatres, généticiens, anthropologues et sociologues échangent sur ce thème.
Une dizaine d'historiens, psychiatres, généticiens, anthropologues et
sociologues se rencontrent jusqu'à ce jeudi soir (27 octobre 2016) à
l'hôtel Batelière pour échanger sur le thème du traumatisme
psychologique laissé par l'esclavage.
Il faut rappeler que peu de travaux scientifiques s'y sont intéressés jusqu'ici, d'ailleurs il n'y en a pas eu en France. L'histoire et l'aspect social, sont les angles longuement abordée ce jeudi après-midi par l'historien guadeloupéen Jean-pierre Sainton.
Il s'est intéressé précisément à la question de la continuité des représentations post-esclavagistes.
"Il y a eu un traumatisme de l'esclavage pour ceux qui ont vécu la période esclavagistes et ces traumatismes se retrouvent dans les sociétés post esclavagiste. Il importe de voir comment ça s'est transporté. Quels sont les vecteurs précis ?"
Pour Jean-pierre Sainton "il y a d'abord le vecteur des hommes eux-même. Ce sont les générations successives qui ont porté jusqu'à nous les traumatismes de l'esclavage. Jusqu'à l'entre de guerre, même après il y a eu des marques identifiables..."
Sullyvan.D avec PSV
Il faut rappeler que peu de travaux scientifiques s'y sont intéressés jusqu'ici, d'ailleurs il n'y en a pas eu en France. L'histoire et l'aspect social, sont les angles longuement abordée ce jeudi après-midi par l'historien guadeloupéen Jean-pierre Sainton.
Il s'est intéressé précisément à la question de la continuité des représentations post-esclavagistes.
"Il y a eu un traumatisme de l'esclavage pour ceux qui ont vécu la période esclavagistes et ces traumatismes se retrouvent dans les sociétés post esclavagiste. Il importe de voir comment ça s'est transporté. Quels sont les vecteurs précis ?"
Pour Jean-pierre Sainton "il y a d'abord le vecteur des hommes eux-même. Ce sont les générations successives qui ont porté jusqu'à nous les traumatismes de l'esclavage. Jusqu'à l'entre de guerre, même après il y a eu des marques identifiables..."
Sullyvan.D avec PSV