Restructurations et fermetures des trésoreries, point d'orgue de la manifestation des agents des finances publiques
Par Anaelle EDOM
15/11/2016 - 23:32
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:18
Guadeloupe
Ce mardi 15 novembre 2016, la grève nationale des agents des finances publiques a trouvé un écho en Guadeloupe. Dans notre département, les syndicats ont, singulièrement, souligné les difficultés liées à la restructuration et à la fermeture des trésoreries.
La mouvement national des agents des finances publiques relayée en
Guadeloupe, ce mardi 15 novembre 2016, les syndicats Solidaires
Finances Publiques, FO DGFIP et la CGT Finances publiques en
ont profité pour mettre en exergue un point de crispation : la présence
des services fiscaux sur le territoire.
Le personnel était donc mobilisé à Caruel (Les Abymes) pour manifester son exaspération.
"Des trésoreries sont en train de fermées. On applique une réforme pensée à Paris sur un territoire qui n'a pas les mêmes problèmes en matière de transport (...) Aujourd'hui, on ne peut pas répondre au gens que tout se passe sur Internet", a indiqué Charles-Henri Gustave, le secrétaire général adjoint de la CGT Finances Publiques.
Selon les syndicats, les restructurations et fermetures des trésoreries accentueraient les difficultés de transports pour les usagers. Difficile alors pour ceux-ci de se rendre facilement dans les centres fiscaux.
Les trésoreries de Port-Louis et de Pointe-Noire seraient, d'ailleurs, sur la sellette pour l'horizon 2017-2018. "Pour des raisons purement budgétaires", à en croire les organisations syndicales.
Solidaires Finances Publiques, FO DGFIP et la CGT pointent également une administration des finances publiques qui se numérise. Cette dernière tenterait par ce biais de masquer le manque d'effectif.
Or pour les syndicats, "le tout numérique ne peut pas être la solution" et "conduirait inévitablement à écarter une partie de la population, souvent celle qui est déjà le plus en difficulté : les personnes âgés, les personnes illettrées".
Charles-Henri Gustave insiste. Il faut prendre en compte "la réalité locale". Il rappelle qu'en Guadeloupe, par exemple, l'accès à Internet est coûteux.
Comme dans l'hexagone, plusieurs emplois du réseau DGFIP auraient été supprimés dans notre département. On compterait une centaine au cours des sept dernières années.
D'autres doléances telles que l'amélioration des conditions de travail, l'augmentation des rémunérations, le respect des règles de gestion ont aussi été évoquées par les agents des finances publiques ce mardi.
Avec cette journée de mobilisation, ils espèrent être entendus par la Direction régionale des finances publiques, jusqu'ici fermée à tout dialogue, d'après leurs dires.
Anaëlle Edom avec Richard Garnier
@anaellee_rci
Le personnel était donc mobilisé à Caruel (Les Abymes) pour manifester son exaspération.
"Des trésoreries sont en train de fermées. On applique une réforme pensée à Paris sur un territoire qui n'a pas les mêmes problèmes en matière de transport (...) Aujourd'hui, on ne peut pas répondre au gens que tout se passe sur Internet", a indiqué Charles-Henri Gustave, le secrétaire général adjoint de la CGT Finances Publiques.
Selon les syndicats, les restructurations et fermetures des trésoreries accentueraient les difficultés de transports pour les usagers. Difficile alors pour ceux-ci de se rendre facilement dans les centres fiscaux.
Les trésoreries de Port-Louis et de Pointe-Noire seraient, d'ailleurs, sur la sellette pour l'horizon 2017-2018. "Pour des raisons purement budgétaires", à en croire les organisations syndicales.
Solidaires Finances Publiques, FO DGFIP et la CGT pointent également une administration des finances publiques qui se numérise. Cette dernière tenterait par ce biais de masquer le manque d'effectif.
Or pour les syndicats, "le tout numérique ne peut pas être la solution" et "conduirait inévitablement à écarter une partie de la population, souvent celle qui est déjà le plus en difficulté : les personnes âgés, les personnes illettrées".
Charles-Henri Gustave insiste. Il faut prendre en compte "la réalité locale". Il rappelle qu'en Guadeloupe, par exemple, l'accès à Internet est coûteux.
Comme dans l'hexagone, plusieurs emplois du réseau DGFIP auraient été supprimés dans notre département. On compterait une centaine au cours des sept dernières années.
D'autres doléances telles que l'amélioration des conditions de travail, l'augmentation des rémunérations, le respect des règles de gestion ont aussi été évoquées par les agents des finances publiques ce mardi.
Avec cette journée de mobilisation, ils espèrent être entendus par la Direction régionale des finances publiques, jusqu'ici fermée à tout dialogue, d'après leurs dires.
Anaëlle Edom avec Richard Garnier
@anaellee_rci