Pour faire face à la précarité, les élèves infirmiers réclament leurs bourses

Par 22/04/2024 - 15:32

Les étudiants de l’IFSI, l’institut de formation en soins infirmiers, dont certains ont bien du mal à joindre les deux bouts, enjoignent la collectivité territoriale de Martinique (CTM) de leur verser leurs bourses sur critères sociaux.

    Pour faire face à la précarité, les élèves infirmiers réclament leurs bourses
Déjà l’an dernier, les élèves de l'Institut de formation en soins infirmiers s’étaient mobilisés. Ils sont toujours en attente de leurs bourses. (Photo d'archives)

Nouveau cri du cœur des étudiants de l’IFSI, l’institut de formation en soins infirmiers.

Certains d’entre eux ont bien du mal à joindre les deux bouts avec l’augmentation du coût de la vie.

Ils enjoignent la collectivité territoriale de Martinique (CTM) de leur verser leurs bourses sur critères sociaux.

Déjà mobilisés l’an dernier

L’an dernier, ils s’étaient mobilisés en marge de la cérémonie officielle du lever du drapeau à plateau Roy, à Cluny.

Ils dénonçaient déjà l’absence de bourse, des conditions d’enseignement difficiles et de plus en plus de précarité.

Reçus par des élus, ils avaient obtenu que les choses rentrent dans l’ordre.

Une promesse non tenue

Une promesse qu’ils estiment non tenue huit mois après le début des cours, en septembre.

L’un de ces étudiants infirmiers s’est confié au micro de Jessica Dantin.

Nous sommes tous dans l'incompréhension dans cet IFSI. On a déjà rappelé la CTM pour leur dire et c'est eux-mêmes, à la limite, qui nous demandent de remonter au créneau parce que finalement, on se retrouve sans rien, sans bourse. C'est difficile pour chacun d'entre nous. Beaucoup ont du mal à payer leur facture. On est à la mi-avril et on n'a toujours rien. Là, beaucoup pleurent. On espère avoir quelque chose.

Cet étudiant précise que s’il le faut, ils n’auront pas d’autres choix que de se remobiliser, car cet argent, ils en ont besoin pour se concentrer sur leurs études.

On a besoin de cet argent pour pouvoir vivre correctement et pour pouvoir, effectivement, être bien psychologiquement parlant. On ne peut pas forcément vivre à chaque fois dans cette crainte de ne pas pouvoir manger le midi, de ne pas pouvoir s'acheter des choses importantes, les fournitures scolaires, etc. Ce que je pourrais leur dire, c’est de tenir leur promesse pour qu’on puisse se sentir à l'abri de toute chose.


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